Lors de l’examen du budget de son département pour l’exercice 2026 à l’Assemblée nationale, le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Ba, a abordé l’avenir de la Biennale de l’art africain contemporain. Il a affirmé la nécessité de réformer le modèle économique de cet événement majeur pour lui permettre de s’autofinancer.
Interpellé ce lundi par la députée Fatou Ngom sur l’organisation du Dak’art, le ministre a souligné que le soutien de l’État restait indispensable dans le format actuel. Selon des informations rapportées par Sud Quotidien, Amadou Ba a déclaré : « La Biennale est un important rendez-vous culturel, mais le modèle doit être changé ». Il a ajouté que « si on change de modèle économique, elle peut s’autofinancer vu sa dimension », estimant que les grands événements culturels de cette envergure doivent pouvoir être autonomes financièrement.
Un autre défi soulevé par le ministre est l’absence d’un site propre à la manifestation. Il a rappelé que l’ancien Palais de la Justice, qui a accueilli les expositions officielles lors des éditions précédentes, n’est pas la propriété de la Biennale. « Il faut sécuriser d’abord le site, le valoriser et changer le modèle économique pour […] permettre [à la Biennale de Dakar] de s’autofinancer », a-t-il précisé.
En réponse à une question de la députée sur la tenue effective de la prochaine édition et le respect du calendrier, Amadou Ba a indiqué qu’une communication officielle serait faite prochainement par son ministère. Cette annonce interviendra au retour du secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr. À l’issue des débats, le budget 2026 du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a été adopté pour un montant de 28 916 457 221 francs CFA.

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