Augmentation possible des tarifs d’électricité au Sénégal suite aux recommandations du FMI

Un rapport intitulé « Rapport des services du FMI et déclaration de l’administrateur pour le Sénégal » publié par le Fonds Monétaire International (FMI) pourrait conduire à une augmentation significative des tarifs de l’électricité au Sénégal, selon les recommandations adressées au gouvernement sénégalais. Le rapport, publié en décembre 2023, conseille une réduction progressive des subventions énergétiques pour rétablir la viabilité budgétaire du pays.

Contexte Économique et Fiscal

Le Sénégal, à l’instar de nombreux pays, subventionne l’électricité, le gaz et les carburants afin de soulager les consommateurs des hausses des prix internationaux et de soutenir des secteurs économiques clés. Toutefois, ces subventions pèsent lourdement sur le budget de l’État. En 2023, elles représentaient initialement 1 % du PIB, mais des dépassements budgétaires ont été observés en raison de la volatilité des prix mondiaux de l’énergie.

Recommandations du FMI

  1. Réduction des Subventions : Le FMI propose une diminution graduelle des subventions, visant à maintenir leur coût à 1 % du PIB. Cette stratégie devrait aider à équilibrer le budget et permettre l’allocation de fonds vers des investissements plus productifs, tels que les infrastructures ou l’éducation.
  2. Amélioration de la Transparence : Une plus grande transparence sur les coûts réels de l’énergie et la structure des subventions est recommandée pour faciliter un débat public éclairé sur leur pertinence et efficacité.
  3. Protection des Groupes Vulnérables : En parallèle à la réduction des subventions, le FMI insiste sur la nécessité de protéger les ménages à faible revenu et les groupes vulnérables, par exemple, via des transferts monétaires ciblés ou des tarifs sociaux réduits pour l’électricité et le gaz.
  4. Réforme du Cadre Tarifaire : Le rapport suggère également une réforme du cadre tarifaire énergétique pour mieux refléter les coûts de production et encourager l’économie des ressources, incluant des ajustements périodiques des prix à la pompe et des tarifs d’électricité selon les fluctuations des prix internationaux du pétrole et du gaz.
13 COMMENTAIRES
  • aaaaa

    La SENELEC a commencé à tricher en mettant de nouveaux compteurs.
    D’ici peu tout le monde va souffrir à cause de la cherté du courant.

    • Nafi

      Noppi ,noppi,rekk boukainn sithiou kanni sadam bi dinna saff, sapp, ,Président Macky Sall, gathiengalama, dingenn khamnet KANNI DOU TANGALE.

  • aaa

    sonko dina day lal digg beuthieuk
    fen ba jeul reew mi sans rien connaitre de la Véritié

    • Cham

      Khaana ya koy félou dadidéy tcha gouddi gueu

  • Zaj

    Cherté de l électricité ça leur permet d avoir un cout de production élevé de tout ce qui est produit, ce qui fait qu une industrialisation sera impossible au Sénégal.

    Fmi est le diable.
    On utilise le gaz produit pour produit l électricité à très faible coût et ainsi attirer les industriels surtout si on couple ça avec un IS de 10 % pour les nouvelles sociétés indistrielles qui vont s’installer dans les 5 prochaines années

  • IBG

    Ce rapport qui date de 2023 avait été fait sur la base d une politique macro economique scandaleuse.
    Le régime sortant ne maîtrisait pas les dépenses publiques. Le fonctionnement de l état était lourd.les effectifs plethoriques dans.la fonction publique et dans les sociétés d économie mixte ou nationales étaient insoutenables.Jusqu au dernier moment nous avons assisté à des nominations à tout va…Dans ce chapitre il faut y ajouter la structuration étatique avec beaucoup d institutions inutiles budgétaires et une nomenclature gouvernementale excessive allongée par des conseillers ministres à.ne rien faire .(gov 39 ministres–min cons 150)
    Nous ne manquerons pas de noter que depuis 2021 Macky Sall était dans une logique de lutte pour un troisième mandat.Sur ce plan des dépenses rocambolesques ont été commises dans le cadre de la répression.
    Il s agit maintenant de rééquilibrer et assainir nos finances publiques dans le strict minimum nécessaire.
    Ce faisant il va falloir dénicher les niches fiscales en mettant fin aux exonérations et dérogations fiscales,booster nos sociétés nationales pour accroître leur productivité en ouvrant d autres marches( sonees senelec sonatel…)l exemple de la sonatel avec le WiFi fibre.est interessant.
    Les institutions de bretenwood ne peuvent pas influencer notre politique macro économique.Avec une gestion saine de nos finances publiques, l état du Sénégal pourra bel et bien assurer le service de la dette et en même temps faire des investissements sociaux de base sans compter sur les ajustements du fmi lesquels sont de nature à pérenniser notre dépendance vi à vis de la dette.
    Abdoulaye Wade l avait réussi.En quittant le pouvoir la dette du Sénégal était 46/cent du PIB.Wade avait rendu inutile l assistance du FMI.
    Que les sénégalais se rassurent. Il n y aura aucune augmentation,le vœu des immondices tout récemment balayées par le balai venu de Ziguinchor.

    • Senegalais

      Belle analyse
      Merci Mr l’expert

      • Eric

        Le balais venus de Ziguinchor vaut largement le précédent…. quand à la belle analyse ? Ce n’es pas avec des sociétés (style Sonatel) que l’on enrichie un pays ! Il faut une vraie industrie ! Et la vraiment je ne vois pas grand chose d’ici quelques décennies,il va falloir former des compétences (ce n’est pas avec un bac « L »que l’on fait tourner une industrie,et encore moins avec « tictoc ») courage ! Et
        surtout encore de la patience !

        • Makou 48

          Nous Sommes des musulmans et tres croyants , le bon dieu ne dècevra pas tout un perple..Inchallah.

    • NCS

      Analyse très pertinente. Merci de l’avoir partagé. Laisse parler les…. Les jaloux vont maigrir

    • Nabou

      Amoule laaye, setanlenn rekk,kou mann nadeff,

    • Lya

      Eh oui bien dit

  • Diallo Aboubekrine

    Il existe d’autres alternatives que celles préconisées par le FMI . Le moment ne sied pas à cette augmentation surtout que les raisons budgétaires invoquées pour motiver cette injection de diminuer sensiblement les subventions peut être manage. Les fonds du FMI ne sont pas cas même les fonds monopoles pour le Sénégal.

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