« Au PASTEF, l’arme faible de la vulgarité et de l’insulte fait loi !

Alors que Ousmane Sonko, s’est fait dans un passé récent le chantre de l’appel au meurtre de nos chers anciens et actuel présidents de la République, ses partisans brillent toujours dans l’art d’insulter, de médire et d’attaques irrévérencieuses dans les réseaux sociaux.

Il faut dire qu’il suffit d’une simple position critique à l’égard du financement international du parti PASTEF qui fait l’actualité, pour voir débarquer une horde de partisans de Sonko en furie et toutes griffes dehors, l’injure salace à la bouche.

Le propre du débat politique est la liberté d’expression et le culte de l’argumentaire objectif dont l’intellectuel doit se faire l’apanage. A suivre le parcours de l’homme Ousmane Sonko, l’on se rend compte qu’il est passé de barbu au pantalon raccourci ou « pantacourt », à celui de politique qui cherche à faire bonne figure pour se départir des accusations de salafiste ne pouvant prospérer dans une république laïque.

Mais si ce n’est pas dans l’accoutrement devenu moins ostentatoire, l’esprit, la virulence et l’arrogance de ses partisans ont des relents de dictature et d’extrémisme sauvage qui dépasse tout radicalisme. Cela craint vraiment !

De tels attitudes nous renvoient aux pratiques des partis d’extrême-droite qui excellent dans les menaces, les invectives jusqu’au agressions physiques. Comme le dit l’adage, dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es !

Paradoxalement, les comportements de dictature ou même d’arrogance siéent davantage aux tenants du pouvoir, au regard de tous les privilèges que leur confère leurs positions et statuts. Mais sur ce terrain, nul n’égale le PASTEF, ses militants et partisans. On peut en arriver à trembler à la seule idée que ce parti veut se mettre en ordre de bataille pour espérer conquérir le pouvoir. L’ère des séances de chicotes publiques de pauvres citoyens pour des raisons aussi sérieuses que banales, remontant à l’époque de l’administration coloniale, pourrait être ressuscitée.

Pire encore et au regard de sa métamorphose costumière qui frise l’hypocrisie, Ousmane Sonko et partisans seraient capables de montrer un bien autre visage, à l’antipode de celui avenant qu’il tente d’arborer aujourd’hui, pour peu qu’il exerce un minimum de parcelle d’autorité.

* Mamadou Mbodji Diouf
MBA Paris-Dauphine PSL
Membre du Bureau Politique du PS

12 COMMENTAIRES
  • Mimi To

    La désobéissance civile devient un devoir sacré…
    Quand L’ÉTAT devient hors-la-loi ou corrompu.

    La désobéissance civile devient un devoir sacré…
    Quand L’ÉTAT devient hors-la-loi ou corrompu. 

     La désobéissance civile devient un devoir sacré…
    Quand L’ÉTAT devient hors-la-loi ou corrompu. 

    Au 
    Sénégal l’indicipline commence toujours par certains nos autorités politiques police gendarme douanier  
     medicale  

    • Emigrèbi

      Vous voulez changer le systéme alors il ne faut pas agir comme eux,je ne suis pas contre le pastef mais je trouve ceux qui adhérent a sa cause trop arrogant et injurieux,et sincérement c pas bon signé.prenez de la hauteur par rapport aux dirigeants actuels vous verrez que vous aurez beaucoup plus d’adherants.

  • sada

    Mr Mbodj, peux tu publier les états financiers du PS depuis 1960, ?

  • M. Sow

    Mon homme est de retour.
    Votre bonheur familial ne dépend que de vous mes soeurs et mes frères.
    Songez à traiter vos troubles sexuels et vos problèmes de couple.
    Je te le dois. Baba.+.2.2.9.6.0. 4.0.1.5.2.3

  • Dia

    mimos tu n’a rien compris madame personne ne fait la guerre avec son excellence Monsieur le Président de la République.
    ce grand homme a reçu des bénédictions de la part du Bon Dieu.
    Ta double personnalité me préoccupe beaucoup soeurette.
    Nous avons bien noté votre manque de loyauté.
    svp arrêtez de se moquer des sénégalais, ils ne sont dupes.

  • dione

    merci mon professeur une réponse très pertinente a ce gamin de la politique dont ces disciple on l’insulte à la bouche comme arme politique

  • dione

    merci mon professeur une réponse très pertinente a ce gamin de la politique dont ces disciples ont l’insulte à la bouche comme arme politique

  • Lo Mamadou

    le petit con Mbodj,l’arme des faibles c’est le stylo à bille et une feuille (les décrets,les deals,les mensonges de votre Maky) qu’il ait le courage de faire des débats publics avec l’opposition

  • SADIO

    Merci pour cette belle analyse, c’est bien de devoiler la realite derriere ce parti de corrompu.

  • Doucoure

    Ca fait des annees qu’on dit ca, il est temps de mettre fin a ce parti qui ne represente pas les valeurs du Senegal.

  • Josue

    Le pastef est un parti violent qui ne ense qu’a ses interets et n’a rien a faire des senegalais.

  • Iba

    Bien dit Mamadou Mbodj Diouf; Ousmane Sanko est un homme malade et dangereux.

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