« Au-delà de l’absence de Diary Sow »

L’absence de notre camarade Mademoiselle Diary Sow, étudiante à Louis le Grand de Paris doit interpeller les autorités compétentes de notre pays à s’interroger et à s’intéresser davantage sur la situation des étudiants sénégalais à l’étranger particulièrement à cette période de crise mondiale. Jusque-là aucune décision digne de ce nom n’est prise pour accompagner ces femmes et hommes qui ont quitté le confort, et l’affection de leurs familles, pour aller à la quête du savoir dans le but absolument de revenir servir leur nation.

Certains pensent que seuls les fils et filles des riches sont capables de venir étudier en Europe alors que la réalité en est tout autre. Certes, beaucoup d’étudiants sont aidés, accompagnés par leurs parents pour qu’ils puissent étudier dans des conditions optimales mais il n’en demeure pas moins que la plupart se batte contre vent et marrée, souvent dans des conditions extrêmement difficiles pour régler leurs loyers, nourritures etc.

D’ailleurs certains travaillent souvent plus que l’horaire autorisé pour pouvoir subvenir à leurs besoins vitaux, sans tenir compte de ceux qui envoient de l’argent au bled (pays) pour aider leurs familles. En effet, dans nos pays sous-développés les gens n’arrivent pas à faire la différence entre un étudiant qui est venu ici dans le but d’acquérir la connaissance Avec le « Modou Modou » qui est là pour travailler en temps plein.

Ainsi, à l’heure actuelle beaucoup d’étudiants ont perdu leurs jobs, car l’épidémie du Covid-19 à imposer à certains secteurs comme la restauration, l’hôtellerie de réduire leur nombre d’employés. De plus, les étudiants qui viennent d’arriver et ceux qui n’ont pas de contrat vivent dans une précarité épouvantable et subissent un calvaire particulièrement insoutenable sans tenir compte de l’effet psychologique que la solitude peut provoquer sur la vie sociale de l’étudiant.

En Somme, j’interpelle les autorités Étatiques du Sénégal en leur tête le Président de la République de remuer terre et ciel s’il le faut pour trouver notre camarade l’excellente Diarry Sow mais aussi de mieux s’intéresser sur les conditions des étudiants étrangers qui sont souvent oubliés par leur propre Etat.

* Elhadji fadall Mbacke

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