Appel des organisations africaines pour un cessez-le-feu en RDC
Une coalition d’organisations de la société civile africaine, notamment le Mouvement pour la citoyenneté africaine (MCA) et le parti RIDJA-PACTEF des Comores, a lancé un appel urgent à la paix concernant le conflit en République Démocratique du Congo (RDC). Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse organisée mercredi 29 janvier au siège d’Amnesty International. Ces organisations, sous l’égide de l’avocat et homme politique comorien Me Saïd Larifou, président du RIDJA-PACTEF, enjoignent les dirigeants africains à s’unir pour exiger l’instauration d’un cessez-le-feu.
Face au climat de violence qui sévit dans l’Est de la RDC, les intervenants ont exprimé leur profonde inquiétude et leur solidarité avec les populations touchées. Ils exhortent les chefs d’État africains à ne plus rester silencieux et à suivre l’exemple de la mobilisation mondiale suscitée par la guerre en Ukraine, où de nombreux leaders africains ont été actifs pour tenter de résoudre un conflit étranger à l’Afrique.
Dans ce contexte, Me Saïd Larifou souligne qu’il incombe aux dirigeants africains de se rendre sur le terrain, rappelant que la solution réside dans un effort commun au sein du continent. Le président du RIDJA-PACTEF appelle également à la responsabilité historique des présidents Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda, mettant en avant l’importance de leur rôle dans le rétablissement de la paix entre leurs pays voisins.
Le message principal de Me Larifou, relayé par Sud Quotidien, insiste sur l’inutilité de la force militaire ou de la rhétorique belliqueuse. Il propose plutôt une approche unie et concertée de tous les Africains pour mettre fin au conflit. La voie du dialogue entre les présidents concernait la voie privilégiée, afin de poser les bases d’un processus de réconciliation durable et stable dans la région des Grands Lacs et pour l’Afrique.
Enfin, Me Larifou implore les dirigeants de la RDC et du Rwanda à s’engager dans des discussions directes, essentielles pour la construction d’un futur de paix. L’appel à la paix, tel qu’il a été rapporté par nos confrères de Sud Quotidien, est un appel à la mobilisation collective pour imposer un cessez-le-feu et offrir aux populations civiles, principales victimes de ce conflit, une perspective de réconciliation et d’avenir commun.