Apaisement du front scolaire : La balle dans le camp de Macky Sall…

Les médiations des chefs religieux dans la crise qui a secoué le monde scolaire ont eu raison de la radicalisation des enseignants et du gouvernement qui se regardaient en chiens de faïence depuuis quelques mois. Serigne Abdou Aziz Sy al Ibn a, en l’espace d’une semaine, reçu les syndicalistes et leur a promis de tout faire pour qu’ils soient rétablis dans leur droit, après avoir salué leur patriotisme. Du côté de Touba également le même son de cloche a été entend de la part de Serigne Basse Abdou Khadre qui, au nom du Khalife général des Mourides, a remercié les enseignants pour leur sens du devoir et le respect accordé aux familles religieuses qui ont appelé à l’apaisement.

Le Président de la République, pour sa part, a fait une tournée expresse dans les deux foyers religieux ci-haut cités et d’aucuns ont compris que la crise scolaire était au coeur du déplacement présidentiel. Toutefois, les syndicalistes bien qu’ayant donné leur aval pour la levée des mots d’ordre de grève et de boycott des examens, n’écartent pas l’idée de « délo boum si boy boy gi » remettre ça. A moins que le Président de la République ne saisisse cette chance inouïe que lui offre les religieux pour réparer les torts et les injustices subis par les professionnels de la craie depuis son accession à la magistrature suprême.

Car on doit à la vérité de dire que les revendications des enseignants sont légitimes vu qu’ils réclament surtout des rappels d’avancement et d’intégration ou le déblocage de plans de carrière minés par des lenteurs administratives ou par « manque d’argent de l’Etat », comme le disent certains fonctionnaires des finances.

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