Amadou Hott : «Notre économie n’est pas extravertie»

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération est formel : «Notre économie n’est pas extravertie comme on le décrit.» Certes, poursuit-il, «nous obtenons des financements bilatéraux à travers Exim Bank qui exigent que 40% soient exécutés par leurs entreprises».

Les éclaircissements du ministre

Sous ce rapport, «nous n’avons le choix, si nous voulons leurs investissements. Et c’est ce qui se passe souvent, soit on laisse pour ne pas avoir Ila Touba, pas d’autoroute Mbour-Kaolack, pas de route des Niayes. Mais, nous leur exigeons que nos entreprises locales participent en tant que cocontractant et quelque fois en qualité de sous-traitant à la hauteur des entreprises étrangères. C’est ça la réalité», a dit le ministre.

Selon lui: «dans ce gouvernement on ne fait pas de pilotage à vue», tonne-t-il. Et de persister: «Au ministère de l’Economie, on ne fait pas de pilotage à vue, on fait de la planification. Au ministère des finances et du budget, on exécute pas comme le budget mais sur la base de la planification, sur le cadre macroéconomique», informe Sud Quotidien.

Fabrication de 35% des médicaments les plus utilisés au Sénégal d’ici 2030

Refusant d’être qualifié «d’hésitant», Amadou Hott invoque l’industrie pharmaceutique pour convaincre: «Sur l’industrie pharmaceutique, nous avons travaillé avec un cabinet international qui a fait du benchmarking. Et nous nous sommes dits qu’il faut une souveraineté pharmaceutique». Et pour ce faire, fait-t-il savoir: «Il faut investir sur les 18 molécules des médicaments qui sont les plus utilisés au Sénégal avec un objectif d’au moins de 35% de nos besoins exprimés en médicaments soit fabriqué ici au Sénégal d’ici 2030».

L’expansion de l’industrie pharmaceutique

Mieux, ajoutera-t-il, «nous voyons que l’industrie pharmaceutique est en train de porter ces fruits. Je suis heureux de partager avec vous que la société Parenterus qui a été développée par le Fonsis et des fonds privés exclusivement Sénégalais, implantée à Djindère fabrique 12 millions de flacons de solutés massifs qui a démarré il y a seulement, a déjà vendu 10 mille flacons sur le marché local».

1 COMMENTAIRE
  • Mass

    Avec toute la volonté du monde on ne peut rien faire devant un lion qui dort
    Il a vendu le petrole le gaz le zircon l’or la s a vil prix a des étrangers au détriment de l’intérêt national même la mer est vendue
    Les jeunes chômeurs automatiquement après les études
    Les entreprises sénégalaises se meurent le panier de la ménagère est en détresse mais les ouailles et responsables politiques ont le ventre bedonnant de mauvaise graisse
    C’est pas étonnant le lion qui dort est occupé à organiser le paathio hcct agences de recasement CES

Publiez un commentaire