Amadou G. Fall : « Le sport est maintenant perçu comme une locomotive de développement économique »

Amadou Gallo Fall a tiré un bilan « satisfaisant » de son projet Seed Academy, se disant rassuré par une relève organique qui est en train de se préparer après 20 ans d’expérience. « Il y a une relève organique, qui nous rassure », a dit Amadou Gallo Fall, en marge du Hoop Forum, un grand moment de retrouvailles entre anciens et actuels pensionnaires de Seed Academy.
Installé dans les locaux du Centre national d’éducation populaire et sportif (CNEPS) de Thiès, SEED Project est une ONG Sport pour le développement économique initiée depuis 20 ans par le Président de la Basketball Africa League (BAL).
Quelque 200 basketteurs de différents âges prennent part à ces joutes, a-t-on appris des organisateurs. Outre des séances de basket, ces journées vont servir de forum permettant à différents experts d’aborder des questions liées à la sauvegarde de l’enfant, à l’économie du sport, et aux valeurs du sport, indique-t-on.
« Après avoir été considéré pendant des décennies comme un outil de développement social et communautaire, le sport est maintenant perçu comme une locomotive de développement économique », a estimé M. Fall.
Il est d’avis que « le sport génère de nos jours, de la richesse non seulement pour les individus qui sont suffisamment bons dans la pratique, mais aussi pour développer toute une économie autour ».
« Depuis sa création en 2002, Seed Academy a formé quelque 400 basketteurs dont 225 admis dans les universités américaines, pour un cumul de bourses évalué à 9,8 milliards de FCFA », renseigne le manager général du projet, l’ancien international Kabir Pène dans les colonnes de l’APS visité par Senego.
Amadou Gallo Fall a notamment évoqué un « impact réel » de l’Academy, qui a pu produire une quarantaine d’anciens pensionnaires du SEED Academy dont certains sont des basketteurs professionnels.
« D’autres qui n’ont pas eu des carrières professionnelles dans la discipline sont devenus des ingénieurs ainsi que des spécialistes en administration des affaires, en marketing et dans l’agrobusiness », s’est félicité le promoteur.
Il a évoqué tous ces métiers qui se sont développés autour du sport, qui ont fini de convaincre les jeunes que « le sport va au-delà du simple divertissement ».
Pour lui, « Seed a contribué à faire émerger plus de talents sur le continent africain ».