Algérie : Demande de reconnaissance des crimes coloniaux par la France
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré ce dimanche la demande de reconnaissance par l’État français des crimes commis durant la colonisation de l’Algérie, de 1830 à 1962. « Je ne vous demande pas de vous excuser pour ce qu’ont fait vos ancêtres, mais au moins, reconnaissez », a-t-il déclaré devant le Parlement algérien, en adressant ses paroles aux dirigeants actuels de la France.
Abdelmadjid Tebboune a précisé que l’Algérie ne recherche pas de compensations financières de la France, mais une reconnaissance morale des événements survenus. Il a rappelé que durant la colonisation, « 5,6 millions d’Algériens ont été tués ». Le président algérien a ainsi énuméré certains actes commis, comme l’utilisation de gaz « par Bugeaud, génocidaire ou non », et les 45 000 morts de Mai 1945. Ces faits contribuent aux tensions actuelles entre l’Algérie et la France, exacerbées par l’arrestation de l’auteur algérien Boualem Sansal à Alger.
Insistant sur la période coloniale, Tebboune a dénoncé les discours qui évoquent les « bienfaits de la colonisation », soulignant l’analphabétisme à grande échelle qui a perduré jusqu’à l’indépendance. Il a mis en lumière la conservation de crânes de résistants algériens à Paris comme « butins de guerre » et contesté qualifié de légendes les souffrances vécues.
Le président Tebboune a également relancé la question des essais nucléaires français dans le Sahara algérien et des dégâts laissés derrière eux. « Je ne laisse pas tomber la mémoire, je ne demande pas de l’argent, mais la dignité de nos ancêtres et citoyens », a-t-il affirmé.
Enfin, Tebboune a appelé à l’éducation des jeunes générations et à une meilleure compréhension réciproque. Il a exprimé son souhait de voir un jour une statue de l’Émir Abdelkader érigée à Paris. Ces déclarations ont été reportées par Ankara dans un article lu via l’agence Anadolu.
Ce n’est pas la France qui a commis ces crimes. C’est la République philosophiquement laïque dite française.
Bien entendu, il ne faut pas compter sur le Républicain philosophiquement laïc Abdelmadjid Tebboune pour vous révéler ce renseignement.
Le plus grand crime commis par la République philosophiquement laïque dite française en Afrique c’est d’être parvenue à convertir tous les Africains à sa doctrine politique : une doctrine politique constellée de sophismes.