Aladji Rafète et Cheikh Anta Diop à l’Etat civil est l’un des personnages dans la série « Dinama nekh ». Il a confié à L’Obs, entre autres, son histoire dramatique d’émigré en Italie.
D’Italie où il a séjourné pendant 7 ans, la crise aidant, Aladji Rafète décide de rentrer au pays en y laissant ses trois enfants (deux garçons et une fille) issus d’un mariage raté avec une Italienne.
« Mes deux garçons se prénomment Mouhamed et ma fille Amina. Je pense que c’est le choix de ces prénoms qui a exacerbé mes problèmes de couple car la foi musulmane n’est pas considérée à sa juste valeur dans ces pays. Etant entendu que j’ai donné à mes deux garçons les prénoms de Mouhamed (Psl), les gens me prenaient pour un fou », raconte Aladji Rafète.
Mais ce choix, dit-il, n’agréait pas ses beaux-parents qui « entraient dans une colère noire lorsqu’ils voyaient leurs petits-fils prier. Ce fut le début d’une lutte féroce pour m’arracher mes enfants ».
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