Agression Maimouna Ndour Faye : Six organisations de défense des droits humains condamnent

Agression Maimouna Ndour Faye : Six organisations de défense des droits humains condamnent

Les organisations de défense des droits humains ARTICLE 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Amnesty International Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), AfrikaJom Center et AfricTivistes condamnent fermement l’agression physique contre la journaliste et Directrice de la chaîne de télévision 7TV, Maimouna Ndour Faye. Elles exigent qu’une enquête soit diligentée afin que les auteurs soient identifiés et tenus responsables devant la justice dans le cadre d’un procès équitable.

Maimouna Ndour Faye, journaliste et Directrice de la chaîne de télévision privée 7TV, a été brutalement agressée et poignardée le jeudi 29 mars 2024. Elle a été admise aux soins dans un hôpital de la place. Les organisations expriment leur solidarité à Maïmouna Ndour Faye et lui souhaitent un prompt rétablissement.

Cette attaque au couteau, dont l’auteur reste inconnu, est survenue devant le domicile de la victime alors qu’elle rentrait de son travail après son émission « Face à MNF » avec un député. Les organisations soulignent que cette agression s’inscrit dans une série d’attaques contre des journalistes et des médias ces dernières années, restées dans la plupart des cas impunies.

Elles rappellent la résolution adoptée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies le 6 octobre 2020 sur la sécurité des journalistes, qui invite les États à garantir la responsabilité à travers la conduite d’enquêtes impartiales, rapides, approfondies, indépendantes et efficaces sur tous les actes de violence, les menaces et les attaques présumés contre les journalistes et les travailleurs des médias. Toutes les formes de violence physique dirigées contre des journalistes sont considérées comme des crimes contre la société, portant atteinte à la liberté d’expression et aux autres droits et libertés énoncés dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Les organisations appellent l’État du Sénégal à diligenter une enquête afin que le ou les auteurs soient identifiés et que le ou les coupables soient sévèrement sanctionnés. Elles demandent également de renforcer les mesures de sécurité pour les journalistes, y compris la mise en place de dispositifs de protection et de sécurité lorsqu’ils couvrent des événements sensibles ou risqués, tout en considérant les besoins spécifiques des femmes des médias en matière de protection et sécurité liées à leur travail. En cette période pré-électorale tendue, elles lancent un appel aux citoyens et aux acteurs sociaux à bannir toute forme de violence pour favoriser un débat sain dans l’espace public.

2 COMMENTAIRES
  • Soweto

    Surtout n’aller pas au Congo au Soudan, Éthiopie ou bignona arrêter un pauvre innocent nous le présenter comme l’agresseur dire qu’il est du pastef

    • Amadou

      De la lâcheté pure et simple! C’est triste pour notre pays. Nous vivons dans un pays insécure où la manipulation et le mensonge règnent en maîtres. On insulte, on brûle et c’est devenu payant en politique. La masse silencieuse qui ne demande que de pouvoir vivre en paix est reléguée au second plan. Il faut faire le maximum de bruit et de foureul pour être entendu. On voit des politiciens avec une violence inouïe vouloir imposer au président de tenir des élections avant le 2 avril alors qu’ils savent pertinemment que matériellement, c’est impossible. Leur discours évolue selon la direction du vent. Au début, c’était élections par force le 25 février, après c’était le 3 mars, maintenant c’est avant le 2 avril et demain ce sera ok pour le 2 juin, mais Macky doit quitter le 2. Oui, Macky doit quitter, mais gérons la transition pour l’intérêt du pays. On jouit d’une réputation comme pays à sauvegarder et on doit aussi faciliter les choses au prochain président qui sera élu. J’ai honte pour mon pays. Je vois des personnes supposées être neutres tenir des discours violents contre Macky. Où étaient-ils avant? C’est le moment des calculs politiciens. Oui c’est la fin d’un règne mais Dieu est juste et l’histoire retiendra. Cultivons la paix, c’est mieux pour notre pays. Que nos prières t’accompagnent Maimouna.

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