Affaire Sweet Beauty : « Complot contre Sonko, une belle occasion pour la justice de se réhabiliter », (Alioune Badara Mboup)

« Lorsqu’en février 2021 éclatait l’accusation de viol de Adji Sarr contre Ousmane Sonko, une certaine presse en faisait un traitement disproportionné de l’information, des fois même tendancieux et à charge« , dénonce le délégué général adjoint du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine. Selon Alioune Badara Mboup, aujourd’hui avec la fuite des audios qui ruine toutes les accusations contre Ousmane Sonko et crédibilise encore la thèse du complot après la fuite des PV d’audition, cette même presse de connivence tente vainement de censurer le traitement médiatique de cette affaire.

D’après Alioune Badara Mboup, ce « complot » n’est pas seulement étatique mais il est international avec l’ingérence des médias dominants français qui vont même jusqu’à nier l’authenticité de l’élément sonore dont la voix est sans équivoque celle de Mamour Diallo qui dit explicitement : « Adji j’ai un contrat moral avec toi et après le procès je vais faire ce que j’avais promis (…)».

« Une chose est sûre, plus on avance, plus les révélations sur l’absence totale de fondement de l’accusation de viol se multiplient, plus le complot s’enlise et son orchestration au sommet de l’Etat est manifeste. La vigie citoyenne et la toute puissance du clic ont fini de jeter les bases d’une enquête qui doit permettre à la justice d’enlever ses œillères« , déclare-t-il.

« Si nous interrogeons le Passé, la Chanteuse Amy colle Dieng, Kilifa et Simon de Y’EN À MARRE ont été mis en prison sur la base de conversations privées authentifiées par la justice. Notre camarade Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Cledor Séne ont été arrêtés et emprisonnés sur la base d’un simple audio. Pourquoi donc aujourd’hui sur une affaire plus grave causant 14 morts, plus de 600 blessés et occasionnant de nombreux dégâts matériels et emprisonnements de citoyens, la justice ne convoque pas Mamour Diallo dont tous les fécaux d’indices montrent qu’il est un maillon essentiel du complot ? Pourquoi elle n’oriente pas l’enquête vers la thèse du complot ? Pourquoi n’ordonnerait-elle pas les écoutes téléphoniques des gens cités dans ce complot durant les périodes précédant et après l’accusation ? Pourquoi ne vérifierait-elle pas les différentes sommes d’argent envoyés par Adji Sarr à ses proches ? Pourquoi et pourquoi ..?« , s’interroge-t-il.

Pour M. Mboup, ce sont autant de questions s’il elles restent sans réponses satisfaisantes, pousseront les Sénégalais à n’accepter aucune autre décision émanant de cette justice. « Si le juge d’instruction ferme les yeux sur les audios fuités et continue d’enquêter à charge face à l’indigence de l’acte d’accusation et à l’absence dramatique d’éléments factuels pouvant être retenus à l’encontre de Ousmane Sonko, l’opinion publique ne tardera pas à rendre sa propre justice« , prévient-il.

« La justice est l’un des piliers de la cohésion sociale dans la mesure où elle fait office de médiateur dans les conflits opposant des individus entre eux. La cohésion sociale s’effondre lorsque la justice semble être aux ordres d’un clan. Ainsi le juge d’instruction Maham Diallo a aujourd’hui l’obligation, et la responsabilité évidente d’affirmer la volonté de l’institution judiciaire de s’affranchir résolument de toute tutelle et d’enquêter pour la manifestation de la vérité« , ajoute-t-il.