Le député de PASTEF, Amadou Ba, est sorti de sa réserve pour commenter l’évolution du dossier Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko, dont le rabat d’arrêt doit être examiné par la Cour suprême début juillet. Dans une déclaration incisive, l’élu s’interroge sur la capacité de la haute juridiction à se départir de toute pression politique pour juger, cette fois, « en droit et rien qu’en droit ».
Selon Amadou Ba, la Cour suprême se retrouve dans l’encoignure, face à une affaire « purement politique » désormais couverte par la loi d’amnistie, récemment votée. Il estime que le maintien de cette procédure, malgré ce texte, ouvrirait un méli-mélo politico-juridique difficilement tenable.
Le député pointe surtout une « erreur historique » commise par la Cour dans une précédente décision, lorsqu’elle avait rejeté une exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats d’Ousmane Sonko. Cette exception avait été écartée au motif qu’elle aurait été déposée tardivement, assimilée à un simple moyen de cassation.
« Or, tous les juristes le savent, l’exception d’inconstitutionnalité, par sa nature, peut être soulevée à n’importe quel moment de la procédure, même après la mise en état », martèle Amadou Ba. Il en conclut que cette erreur de droit était trop flagrante pour être innocente, laissant entendre qu’elle pourrait avoir été dictée par des considérations politiques.
Pour le parlementaire, cette audience à venir offre à la Cour l’opportunité de restaurer son autorité morale et juridique, en corrigeant ses erreurs passées. « L’occasion lui est donnée de ne pas répéter les fautes d’hier. Le droit, et rien que le droit ! », a-t-il conclu. Une prise de position qui relance le débat sur l’indépendance de la justice dans les affaires mêlant droit et politique.
Kel justice après avoir fini vos nomination dans ce secteur vous attendez qu’ils fassent quoi?
Espérons que justice se fera
Si c’est pas de l’ influence du pouvoir ça y ressemble
Peter Tosh mêle toi de ce qui te regarde tu gueules trop