Affaire Senelec-Akilée : « On n’attaque pas une personne que l’on pense dominer », (Babacar Diouf)

Être Lambda et avoir le destin d’une feuille morte.

Force est de constater que la recherche de l’attention ne peut aller au-delà de l’attaque des personnes que l’on tient secrètement en estime et qui fascinent parce qu’elles sont tout ce que l’on espérait être.

On n’attaque pas une personne que l’on pense dominer, ou envers qui on nourrit un sentiment de supériorité d’ordre moral, intellectuel, professionnel ou autre.
Non, on attaque une personne avec des coups en dessous de la ceinture parce que dans son tréfonds on intériorise son infériorité et son insignifiance à son égard, à l’autel du jugement des humains.

Ce qui est encore plus révélateur c’est qu’on veuille faire usage de la démarche scientifique pour le faire en faisant appel aux préceptes et principes de la démonstration. Rappelons que la personne faisant l’objet de ces attaques est une espèce rare dans la maitrise du langage de la logique. Cette personne est Papa Mademba Biteye.

Pour rappel, il a été major de sa promotion à la faculté des sciences physiques de la licence à la maitrise et également de l’école prestigieuse d’ingénierie électrique de Bingerville.

Il s’abstiendrait naturellement de faire étalage de ses connaissances dans ce domaine pour se concentrer sur une tâche plus urgente, plus significative et plus importante pour tout un peuple et pour tout un pays : assurer un service public sans lequel cet individu qui l’attaque serait occupé à autre chose. Ce faisant, il est le digne récipiendaire des félicitations du premier défenseur de la constitution, de notre charte constituante donc de la souveraineté nationale.

Il est difficile de remettre en question le patriotisme de cet homme du terroir, défenseur chevronné des intérêts de la nation reconnu par tous ceux qui ont eu la fortune de le voir à l’œuvre, notamment lorsqu’il était en première ligne pour conduire des négociations âpres avec les partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur énergétique au Sénégal. Ils vous diront, que pour la défense qualifiée et inexpugnable des intérêts du Sénégal dans ce domaine, son égal ne se trouve pas. Il ne se laissera pas définir par une appartenance à un terroir, quoiqu’ il arborera toujours avec fierté son appartenance à la terre bénie du Saloum.

Celui qui se permet de s’en prendre au DG de la Senelec utilise le raccourci mathématique pour démontrer ou comme il semble le suggérer jeter le discrédit sur la
personne de Papa Mademba Biteye. Il devrait être attendu de quelqu’un ayant une confiance diarrhéique en ces capacités mathématiques de savoir faire la différence entre oranges et pommes. Akilee n’est pas WAE. Pour la centrale IPP de WAE, le cout d’acquisition des équipements n’est pas un cout projeté sur le futur mais un prix fixé à la suite d’un appel d’offres mettant en compétition des sociétés short listées (et Senelec a participé à l’évaluation des offres techniques).

Pour ta gouverne, citoyen Lambda, je te rappelle que cela s’est passé autrement avec Akilee. Car la société que tu portes dans ton cœur et ton calepin a figé les couts d’acquisition des compteurs pour le futur sans tenir compte des tendances baissières des couts de ce type d’équipements.

Tu noteras aussi que dans le cas de WAE, Senelec signe un contrat d’achat pour rembourser une part fixe rémunérant l’investissement si l’équipement est disponible . Il n’est pas nécessaire d’en dire plus car ce qui intéresse cet illustre inconnu avec des intentions incongrues, c’est l’assassinat du caractère d’un homme qui a mis à nu une entreprise de bluff à nulle autre pareil ; et le ressentiment à son niveau obstrue la capacité d’analyse ; ceci est connu pour être le lot des faibles et des âmes périphériques.

En attendant, il lui sera toujours loisible de rester dans son anonymat, dans cette période de masques. Pour lui, le masque n’est pas un sanctuaire contre le virus mais bien la planche pour essayer en vain de se sauver de l’opprobre des perdants avec leur prétention coupable et leur ambition écornée.

Cet auteur ne pouvait mieux se présenter avec le sobriquet Lambda car dans l’ordre normal des choses, il ne serait pas plus que cet inconnu comme il y a en a des milliers qui s’agitent pour une reconnaissance trop attendue, ardemment espérée. Une reconnaissance qu’ils avaient pensé acquise jusqu’à ce que la réalité dans sa brutalité et son impartialité les rattrape en plein vol. Lambda il a été, Lambda il restera.

Tout ce que l’on peut lui souhaiter en tant que concitoyen qui a quand même un avenir à construire et une dignité résiduelle à préserver, est d’éviter de connaitre le destin du crapaud qui voulait être un bœuf.

Babacar Diouf

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