C’est le flou total autour de l’arrivée de Assane Diouf au Sénégal. La police confirme son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic), d’autres affirment le contraire. C’est le mystère total, surtout quant au sort qui devra être réservé à l’insulteur public numéro 1, de Macky. Le président de la République fera-t-il preuve de clémence, surtout au moment où il est taxé de rancunier, par une certaine classe politique? Saliou Keita a donné son avis sur senego.
Assane Diouf a fauté… L’opposition derrière Assane…
« En tant que Sénégalais, insulter ne fait pas partie de nos valeurs cardinales. Aujourd’hui, Assane Diouf a commis une faute très grave. Il a publiquement insulté le président de la République, notre première institution, ainsi que des membres du Gouvernement, ce que je trouve très grave« , a tenu à préciser Saliou Keïta, interrogé sur la question par senego. Selon lui, le comportement de Assane Diouf n’est qu’une stratégie de l’opposition qui serait derrière Assane Diouf.
« C’est une stratégie de l’opposition qui consiste à activer, au niveau de la diaspora, leurs militants pour déstabiliser le président Macky Sall et son Gouvernement. Mais cette stratégie ne passera pas. Parce que nous sommes également des fins stratèges en politique pour décortiquer leurs stratégies et ne pas tomber dans leur piège. Donc, je demande la clémence du Président Macky Sall mais également des autres membres du Gouvernement qui ont été insultés par Assane« , renchérit notre interlocuteur.
M. Keïta est d’avis que l’opposition veut profiter de cette situation pour mettre le pays à feu et à sang. « Et sans la paix, on ne peut pas travailler. Le président Macky Sall, en 2019, a besoin de stabilité« , précise-t-il.
Et si Macky Sall faisait preuve de grandeur?
Raison pour laquelle il demande, en tant que citoyen, aux tenants du pouvoir d’analyser, « froidement« , cette situation, pour la stabilité du pays, et ne pas tomber dans le piège de l’opposition. Il demande ainsi la clémence au président de la République: « Si on se réfère à l’article 80, aujourd’hui, le président de la République a juridiquement toutes les armes pour enfermer Assane Diouf, mais de part sa grandeur, comme je connais le président Macky Sall, il fera preuve de clémence à l’encontre Assane Diouf« , précise le Sg de l’Anpej.
Pour ainsi dire que le Chef de l’État devra jouer l’apaisement et ne pas donner plus d’importance à une histoire « relevant du fait divers« , selon notre interlocuteur. Ce qui constituerait un véritable coup de « Com », de la part de la présidence de la République…