L’hécatombe se poursuit en mer Méditerranée; plus de cent (100) corps ont été rejetés ces derniers jours sur les côtes de l’ouest de la Libye, dans les environs de la ville de Zouara dont les 3/4 étaient des femmes. Et les naufrages risquent de se poursuivre dans les semaines à venir. L’Organisation pour les migrations internationales établit, au fil des jours, le nombre des personnes qui périssent en mer Méditerranée. Elle constate qu’en 12 jours, du 19 mai au 1er juin, plus de 1 000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues. Rien n’indique que la tendance s’inversera de sitôt. Au contraire, le retour des beaux jours annonce, comme chaque année, une hausse des départs d’Afrique subsaharienne, et surtout d’Erythrée. Des survivants ont expliqué à des sources érythréennes en Europe qu’environ 400 personnes avaient péri dans le naufrage de trois embarcations fin mai
Les défenseurs des droits des réfugiés constatent que les passeurs font prendre de plus en plus de risques aux migrants. Certains sont même entassés dans des bateaux sans moteur que les « capitaines » se contentent de rattacher avec une simple corde à une embarcation, elle, motorisée. Ce passage coûte malgré tout 2 000 euros par tête. Les migrants sont conscients des risques. Certains ont commencé à inscrire sur leur t-shirt le numéro de téléphone de leurs proches. En cas de tragédie, c’est une façon d’alerter les familles plus rapidement.
« Depuis le début de l’année, il y a eu 2 510 migrants connus qui se sont noyés, c’est deux fois le bilan du Titanic ! », rappelle le journaliste-écrivain Jean-Paul Mari, membre de l’association SOS Méditerranée, outré par le fait que ces drames soient selon lui peu, voire pas médiatisés. « Je ne sais pas si c’est de l’indifférence, du cynisme, du soulagement, de la fatigue ou de l’égocentrisme. Ou c’est peut-être aussi la perte de nos valeurs parce qu’un trou dans l’eau comme celui-ci ne peut pas se refermer sans un bruit », poursuit-il.
« La répétition des incidents banalise les choses et comme on n’a pas de réponse à cette question de la migration, on n’a plus envie d’en entendre parler. Un drame de 880 personnes qui se noient en une semaine, ça fait une brève dans un journal », déplore le grand reporter, alors qu’il ne s’agit pas selon lui d’un « fait divers ou une accumulation de faits divers, c’est le début, hélas, d’une grande migration de peuples ». Et il prédit de nouveaux drames de l’immigration : « Il va y avoir un voire deux millions de personnes qui vont traverser chaque année la Méditerranée, et il va bien falloir regarder le problème en face ! »
l’homme propose le bon dieu dispose . s
don’t worry bocar let them come to the paradise in europe is already finish
waxatiko bocar bilahi dara amatoul europe moi je suis étudiant à Paris mais dara nekoufi bilahi nguir yalla moytoulene yonou ndoh bi, en tout cas dou lou nguéne yakar mofi nekeu fii da deugueur, on en sait qlq chose nous les étudiant
guir yalla bayilene Europe dara dara dara amatoufa bilahi legui toubabyi systemou asil laniou tek tai lolou linek thibiir moy goor djigene ‘deugleu dafa nehoul rek