Accord historique entre le Sénégal et Google pour un cloud souverain
Le Sénégal a conclu un protocole d’accord avec Google pour la création d’un cloud souverain, une première en Afrique de l’Ouest. Cette initiative, annoncée par le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique, vise à protéger les données sensibles tout en répondant aux besoins des administrations et entreprises locales et africaines.
L’accord a été signé lors de la visite du chef de l’État à la Silicon Valley en marge de la 79ᵉ Assemblée générale des Nations Unies. Cette visite s’inscrit dans une stratégie visant à forger des partenariats pour accélérer la révolution numérique au Sénégal, connue sous le nom de « New Deal Technologique ».
Dans le cadre de cette visite, le président et le ministre de la Communication ont également visité le siège de NVIDIA pour discuter de la création d’un supercalculateur à vocation sous-régionale. Le Sénégal cherche à établir une souveraineté technologique en collaborant avec des géants comme Google, META, et NVIDIA.
La stratégie vise à renforcer les compétences numériques, à démocratiser l’accès à Internet et à transformer le numérique de manière inclusive. Lors du sommet de l’ONU, le président a souligné l’importance de constitutionnaliser l’accès à Internet. Des accords avec Google prévoient également le développement de compétences dans le cloud, l’IA et la cybersécurité.
Des discussions avec META et NVIDIA portent sur l’utilisation de l’IA pour digitaliser l’administration et élargir les compétences en IA. Un autre accord avec Google vise à fournir aux entreprises des outils d’IA pour stimuler l’innovation et la croissance économique numérique. La délégation sénégalaise a également exploré des opportunités de financement pour les startups avec 500 Global et d’autres fonds de capital-risque.
Le Sénégal aspire à devenir un pôle d’innovation au sein de la CEDEAO, créant des opportunités pour la prochaine génération d’experts numériques, selon le ministère.
Ce que je m’attendais à lire c’est la taxation des GAFA. Même si on y comprend rien, quand on apprend qu’ils payent des milliards en Europe, ça doit créer le déclic!!!
Maitriser l’information numerique puis l’utiliser comme outil de modernisation des transactions entre citoyen et administration.
Bravo DIOMAYE/SONKO!