Abib Diop : « Sonko entre le marteau gambien et l’enclume bissau-guinéenne »

« Ousmane Sonko est passé par un chemin sinueux et semé d’embûches, mais par l’usage de l’éclairage divin tels de puissants feux de route, il a pu atteindre un jalon crucial qu’est la mairie de Ziguinchor », estime le coordonnateur de Pastef à Suisse, Abib Diop.

« Bien qu’étant armé d’endurance face aux dures épreuves, d’abnégation et de sincérité dans l’action, je reste convaincu que tout le mérite revient au peuple sénégalais qui lui a balisé le chemin », déclare Abib Diop. Pour lui, l’atteinte de ce premier jalon est à considérer comme un encouragement à poursuivre son ambition nationale. Mieux, il faudra alors épouser un patriotisme républicain et porter le manteau « délégué » de l’Etat central.

« Oui chers militants, attendons nous à voir le Maire Sonko collaborer étroitement avec le pouvoir exécutif. C’est une phase intangible pour mener à bien sa mission et démontrer sa capacité à transcender les clivages politiques pour l’intérêt exclusif de ses administrés. Ce maire, ayant aussi des ambitions nationales, devra avoir en bandoulière son manteau d’opposant radical qu’il usera au moment opportun », ajoute-t-il.

Selon le coordonnateur de Pastef à Suisse, la clairvoyance permettra à Ousmane Sonko d’éviter le mélange des genres et tout trébuchement. « Les récents événements survenus dans deux pays qui ceinturent la casamance à savoir la Guinée Bissau et la Gambie sont aussi à suivre de près par le nouveau maire, car cette situation d’insécurité pourrait avoir des incidences sur le projet de développement de la Casamance. Or des actions concrètes de sa mandature devront être mises dans ses bagages pour le vol à destination de la présidentielle de 2024 », poursuit M. Diop.