Abdourahmane Diouf aux chercheurs : « Notre pays a besoin d’une forte dimension de recherche appliquée pour que nos… »

Abdourahmane Diouf aux chercheurs : « Notre pays a besoin d’une forte dimension de recherche appliquée pour que nos… »

La cérémonie de clôture du projet Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest (VARRIWA), lancé en 2021, a été présidée hier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

L’événement a réuni des directeurs des agences de valorisation du Bénin, du Burkina Faso, du Sénégal et du Togo, des recteurs d’universités bénéficiaires, des directeurs de centres de recherche, des chercheurs, des incubés/innovateurs, des représentants du secteur privé, des ONG, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTF) tels que l’Union européenne (UE) et l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).

Dr Abdourahmane Diouf a souligné aux chercheurs que le Sénégal « a besoin d’une forte dimension de recherche appliquée pour que nos enfants puissent fabriquer des médicaments, des téléphones et des avions. »

Il a ajouté : « À chaque fois que je participe à une réunion sur la recherche, je ne manque pas de me rappeler les propos d’un de nos professeurs, qui disait qu’en Afrique, les chercheurs qui cherchent, on en trouve; mais les chercheurs qui trouvent, on en cherche.  »

Le ministre de l’Enseignement supérieur a ensuite insisté sur le fait que le Sénégal a lancé, en octobre dernier, l’Agenda national de transformation 2050, avec un gouvernement qui place la recherche, l’innovation et le capital humain au cœur de ses priorités.

Il a affirmé: « Les autorités ont l’ambition de dépasser la recherche pour la recherche. Non pas que la recherche fondamentale soit négative, mais le pays a besoin d’une forte dimension de recherche appliquée pour que nos enfants puissent produire des médicaments, des téléphones, des avions, des centrales nucléaires et bien d’autres choses. C’est cela la nouvelle vocation de l’Afrique et, en particulier, du Sénégal, sous la direction du président Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. »

De son côté, le recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Slim Khalbous, a exhorté les chercheurs et enseignants à être conscients qu’« il est temps de montrer que l’université est également un acteur ou un agent économique. » Il a ajouté: « Il n’y a pas de résultats ou d’impacts économiques sans ouverture. »

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