A Ndande, les ânes broutent en paix

A quelques encablures de Louga, Ndande, localité paisible, étale toute sa superficie qui s’étend dans un rayon considérable. Si la végétation a un peu disparu, il reste de quoi rassasier le bétail composé de boeufs, chèvres, moutons. Mais le spectacle qui attire le plus est la vue des ânes dont les congénères ont défrayé la chronique ces dernières semaines avec la découverte de plusieurs milliers de kilos de viande entre les mains de commerçants véreux. Le long du trajet, jusqu’à Louga, des ânes à perte de vue et qui avoisinent pour la plupart 60 à 70 kg. Leur activité, la divagation et le broutage. Certains habitants de la localité, interrogés sur le brûlant sujet, montrent leur étonnement: « Comment peut-on manger de la viande d’âne? Même les charognards n’en font pas leur repas de premier choix. Heureusement que ces assassins ne se sont pas approchés de nos ânes qui nous aident pour les travaux champêtres », disent-ils en choeur.

Un parmi eux qui travaille à la Seras, ne comprend pas cette passion autour des ânes d’autant que cela ne date pas d’hier. « Cela fait quasiment 6 ans, depuis que je suis à la Seras, qu’on dépece des ânes. je ne l’ai jamais fait, mais beaucoup de mes collègues s’y attelaient pour d’autres personnes. On ne souciait pas de la destination car les commanditaires arguaient que c’étaient pour des chiens ou les lions du Parc national zoologique de Hann », explique ce dernier.

Pendant qu’on y est, où les ânes du côté de Rufisque qu’on avait engagé pour des courses sous forme de championnat?

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