60 ans BCEAO – Amadou Ba : « L’UEMOA ne doit pas se limiter à son rôle de stabilisateur monétaire… « 

La BCEAO a célébré ses 60 ans le jeudi 24 novembre autour d’un symposium international organisé à Dakar, sur « Les Banques centrales dans un monde en mutation ». Le premier ministre Amadou Ba y a représenté le Président Macky Sall.

Lors de cet événement qui s’est déroulé au Centre international des conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), on pouvait remarquer la présence du Vice-Président de la Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, du Gouverneur de la Banque Centrale, Jean-Claude Kassi Brou, entre autres invités venus des huit pays membres de l’UEMOA et au-delà.

Au service du développement économique…

« Cette rencontre est une opportunité d’échanger sur les défis que doit relever notre Banque Centrale commune pour demeurer un acteur clé au service du développement économique et social de nos pays« , a fait savoir Amadou Ba. Ce qui, selon le Premier ministre sénégalais contribuerait à la stabilité des prix et au soutien à la croissance.

Diversification des sources…

« Pour faire face aux défis du changement climatique, la Banque centrale pourrait également contribuer à mieux identifier les risques financiers liés au climat sur le marché. En agissant en tant que catalyseur pour la transition verte du système financier. Elle devrait également songer à la diversification des sources de financement de nos économies. En la matière, la finance islamique offre des opportunités pouvant répondre au besoin de financement des États« , a fait savoir M. Ba.

Croissance moyenne de 6%…

Par la même occasion, le premier ministre est revenu sur le rôle de l’UEMOA qui, selon lui doit contribuer à l’émergence d’un espace économique viable… Et qu’elle ne doit pas se limiter à son rôle de stabilisateur monétaire…

« Sur le plan économique, l’UEMOA a été l’une des régions les plus dynamiques en Afrique subsaharienne au cours de ces dernières décennies, avec un taux de croissance moyenne de 6%, supérieur au taux de croissance de 3% pour le reste de l’Afrique au sud du Sahara dans son ensemble…. Ces performances montrent que la dynamique d’émergence de nos pays est bien engagée, malgré les crises que connaît le monde depuis trois ans« , reconnait-il.

2 COMMENTAIRES
  • Reug

    Aka door kat bou maga magg.
    Ki mome il faut que gnou def attention si mome. Il faut le seurveiller comme de lait sur le feu

  • taf

    Tensions budgetaires ak mome la khéwé d…. un vrai omeramdo

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