3 ans après la mort de Fallou Sène : Les étudiants et la famille continuent de réclamer justice…

Le 15 mai 2018 disparaissait Fallou Sène. 3 ans déjà, jour pour jour, que l’étudiant se faisait tuer à Saint-Louis, lors d’affrontements avec les forces de l’ordre, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il décédera avoir reçu une balle au bas ventre. Depuis, l’enquête est au point mort, avec le rappel à Dieu du Doyen des Juges d’instruction (DJI), Samba Sall, qui avait hérité du dossier.

La famille de feu Fallou Sène, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) ne se découragent pas et continuent de réclamer justice.

« Après 3 ans de revendication pour…« 

Dans un communiqué exploité par Seneweb, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a tenu à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’attitude « de feinte et le manque de sérieux observé à l’endroit des autorités judiciaires en charge du dossier du défunt camarade. Après 3 ans de revendication pour que la lumière soit faite sur ce crime macabre et odieux et que sanction soit à la hauteur de l’affront, la CESL est au regret de mettre au courant la communauté que la seule et médiocre avancée, fut d’une récente convocation d’anciens délégués, témoins des évènement du 15 mai 2018 par le Doyen des juges pour auditions et ce sans suite« .

Indifférence…

Selon Sambaou Kandé, « cette léthargie notoire constatée depuis 3 ans, caractéristique de l’attitude irresponsable et blâmable d’une justice qui se targue d’être équitable et impartiale, en dit long sur le caractère amorphe de ces autorités judiciaires dépourvues de moralité et partisane de l’impunité« . Ils fustigent, à cet effet une telle indifférence sur une question aussi sérieuse qu’un meurtre. Mieux, elle condamne le mutisme complice de toute autre autorité compétence impliquée de près ou de loin dur ce dossier et les appelle au sens de la responsabilité que les coupables de ce crime atroce et impardonnable soient identifiés et sanctionnées comme le préconise la loi.

1 COMMENTAIRE
  • Malick Diallo

    la mort de falou sene il faudras cette mort au feux Djobo layti ka Ministre de linterieur a lepoque

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