2021 : « 57% de marchés publics ont été passés en gré à gré… », Souleymane Niang
Le scandale du marché d’armement de 45 milliards relance la polémique des marchés de gré à gré au Sénégal. Le journaliste Souleymane Niang de rappeler que le gouvernement abuse de ces gré à gré en faisant fi de la procédure normale de passation des marchés publics.
57% de nos marchés…
« En 2021, seul 15% de nos marchés évalués en argent ont été autorisés à être passé en gré à gré. Mais, on l’a largement dépassé. En effet, 57% de nos marchés en valeur ont été passés en gré à gré, preuve l’appui publiée en janvier 2022 par le FMI« , rappelle Souleymane Niang.
10% du total des marchés en volume…
Le journaliste de préciser que 57% du marché de gré à gré évalué en argent peut correspondre à 10% du total des marchés en volume. Ce qui, selon lui signifie que le gouvernement peut bien dire qu’ils n’ont passé que 3% du volume des marchés en gré à gré, alors que ces 3% représentent 57% en valeur.
Finalement pour dire quoi ?
Vous pensez avec les urgences auxquelles
notre pays est confrontées on peut se permettre de lancer des appels d’offres qui vont certainement s’avérer infructueux apres 3 mois ?
Le gré à gré fait partie de la typologie de la passation des marchés. C’est quoi le problème si les conditions déclinées dans le code des marchés sont respectées ?
Il faut arrêter votre fétichisme
Les entreprises locales n’ont le profil en termes d’organisation, d’expertise, de professionnalisme, et se surface financière suffisante pour garantir la bonne exécution des marchés.
Allez voir dans une entreprise senegalaise vous verrez comment le personnel est traité…
Je ne pense pas que votre poste à Tfm soit fait l’objet d’un processus compétitif..
Les grès à grès reste très très appréciés par une grande partie de nos autorités car un moyen facile de surfacturations de rétro-commissions donc d’enrichissements illicites.
Ce sont les seules explications valables pour son extrême généralisation de 97 %.
D’autres arguments restent de pure hypocrisie.
Tous ceux qui ont passé des marchés de grès à grès de plus un montant fixé ( plus d’un milliard par exemple) doivent passer par la crei.
Beaucoup parmi eux, peut être les 99 %, nous doivent des comptes et/ou des remboursements.
Les grès à grès RESTENT, vous avez certainement corrigés.
corrigé.
L’entente directe ou gré à gré est un mode de passation prévue par le code des marchés publics en vigueur (décret 2014-1212) ainsi que les directives ou règlements des bailleurs. Alors si l’autorité chargée de procéder au contrôle a priori notamment la DCMP et ou le bailleur (banque mondiale, Afd etc.) a donné son avis de non objection y’a pas de quoi fouetter un chat. Il n’est nullement indiqué un seuil à ne dépasser pour les ententes directes. C’est la procédure la plus contrôlé non seulement il faut l’autorisation pour la faire passer mais également un contrôle des prix unitaires.
On la l’impression qu’au Sénégal passer un marché par par entente directe est un délit alors que c’est une procédure déjà prévue par la réglementation aussi bien le code des marchés publics en vigueur que les directives des bailleurs. Il suffit de justifier les conditions préalable que sont entre autres l’urgence impérieuse, l’exclusivité, secret défense, etc et avoir l’autorisation de l’organe chargé du contrôle à priori pour dérouler la procédure.
Ce n’est certainement pas pour rien que toute nouvelle autorité veut son premier grés à grés le plus vite et le plus juteux possible.
Le contrôleur général en chef des marchés publics est, semble t il, à la retraite depuis des lustres, mais maintenu pour ses bons et loyaux services.
Des gens qui parlent pour ne rien dire sinon vouloir attirer l’attention des gens sur eux tellement ils sont insipides.
la mauvaise gouvernance, la corruption et l’impunité sont les principaux maux dont nous souffrons. Le Sénégal tourne en rond depuis les indépendances. c’est dommage!