La première session de la 15e législature s’ouvre ce lundi 2 décembre, marquée par une majorité écrasante du parti Pastef, qui détient 130 sièges sur 165. Les autres formations politiques se répartissent ainsi : Takku Wallu (16 sièges), Jamm Ak Njarin (7 sièges), Samm Sa Kaddu (23 sièges), entre autres. Cette nouvelle législature se veut celle de la rupture, loin de l’image d’une simple caisse de résonance.
L’ancien député Théodore Chérif Monteil sur Sud Fm revient sur les différentes étapes de la procédure pour l’installation des nouveaux parlementaires élus lors des législatives anticipées du 17 novembre dernier.
Dans un premier temps, les nouveaux élus sont accueillis par le protocole de l’Assemblée nationale, qui leur remet les insignes de leur fonction (écharpe, pins symbolisant la République). Ils prennent ensuite place dans l’hémicycle.
Une fois tous les députés installés, le doyen d’âge est invité à présider la séance, assisté par les plus jeunes députés qui jouent le rôle de secrétaires. L’appel nominal des 165 députés est alors effectué. Dès que le quorum est constaté, le doyen d’âge ouvre officiellement la séance, laquelle débute par l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Une fois le président élu, celui-ci prend place au siège du Président de l’Assemblée et supervise l’élection des autres membres du bureau, à savoir les vice-présidents, secrétaires élus et questeurs.
Après l’élection du bureau, le président de l’Assemblée nationale lève la séance et convoque une conférence des présidents pour organiser le travail des commissions. Parallèlement, les groupes parlementaires se constituent et procèdent au choix de leurs représentants dans les différentes commissions. Ces dernières se réunissent ensuite pour élire leurs bureaux, comprenant un président, un vice-président et un secrétaire.
Ce processus marque ainsi le début officiel des travaux de la 15e législature.