Serigne Mbaye Thiam: « Ousmane Tanor Dieng est plutôt dans une posture de rassembleur que de guerre »

Serigne Mbaye Thiam n’a pas de problème avec un responsable du parti qui a de l’ambition et qui l’exprime dans le cadre du Parti socialiste. Pour le ministre de l’éducation nationale, tout combat politique doit être mené dans le Parti, au moment opportun et avec courage. C’est pourquoi, le responsable socialiste croit que toute autre stratégie tendant à contourner le parti ou à l’encercler par des mouvements ne saurait prospérer.

« Je ne reprocherai à aucun camarade ou à ses partisans de vouloir, à la loyale, avec courage er à visage découvert, obtenir la confiance des militants du parti, pour sa direction ou pour porter sa candidature à n’importe quelle élection. Mais il faut mener le combat dans le parti. Toute démarche de ce type est donc correcte, pour moi, si elle est conduite au moment opportun. Mais ceux qui pensent que la stratégie de l’encerclement du Parti, par des mouvements satellites et par une campagne de communication, peut le conduire à abdiquer et ainsi faire un choix qui lui sera imposé de l’extérieur ou de la périphérie, se trompent de démarche, à tout le moins, auprès des personnes qui refusent d’être des moutons de Panurge », a dit Serigne Mbaye Thiam dans l’Observateur.

Sur la supposée guerre politique entre Khalifa Sall et le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, Serigne Mbaye Thiam botte en touche. D’après Tanor est plus dans une dynamique de rassemblement que de guerre.

« Pour terminer avec cette question, je ne crois pas non plus que l’on puisse parler de guerre entre Ousmane Tanor Dieng, personne morale du parti, qui a derrière lui, la quasi-totalité des 138 coordinations, ainsi que les mouvements des jeunes, des femmes, des cadres, etc. et un autre responsable du Parti. En tant que secrétaire général du  Parti, il est plutôt dans une posture de rassembleur que de guerre », a dit Serigne Mbaye Thiam.

2 COMMENTAIRES
  • kheus

    yaw bayil fen

  • kheus

    fen rek monsieur le ministre

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