Sécurité routière : Un 2ème centre de contrôle technique bientôt ouvert à Dakar

Le Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement du Sénégal, Jules Aubin Sagna, a déclaré, au cours du Forum « Post Brasília: Actions de sécurité routière pour l’Afrique » tenu hier à Dakar dans le cadre de l’organisation de la quatrième Semaine mondiale de la sécurité routière des Nations Unies 2017, que l’Etat va mettre en place une annexe du centre de contrôle technique, ainsi que d’autres centres dans les régions du Sénégal.

Le Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement du Sénégal, Jules Aubin Sagna, a annoncé hier la mise en place d’une annexe du Centre de contrôle technique à Dakar et d’autres centres dans les régions afin de limiter le nombre d’accidents dus à l’état des véhicules.

Il a en effet déclaré que 7% des accidents de la route sont dus à l’état des véhicules et que 90% des accidents de la route sont dus au comportement humain, dont le facteur vitesse joue un rôle extrêmement important.

Pour ce dernier, qui participait au Forum « Post Brasília: Actions de sécurité routière pour l’Afrique » sur le thème « gestion de la vitesse dans les trafics routiers » tenu hier à Dakar, la vitesse sur les routes doit être gérée pour une meilleure sécurité routière.

« Au Sénégal, nous avons enregistré 604 morts en 2016 », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’il faut nécessairement « inverser cette tendance » des statistiques. Il a noté que le Sénégal va « continuer à mettre en œuvre le plan national de lutte contre l’insécurité routière » mis en place en 2012.

La présidente d’honneur de Laser International, Mme Awa Sarr, a, pour sa part, noté que les participants à cette quatrième semaine mondiale de la sécurité routière des Nations Unies 2017, dont les représentants des pays d’Afrique et d’Europe et d’Asie, ainsi que ceux d’organisme internationaux, sont à Dakar pour « parler de la gestion de la vitesse qui est le thème officiel de la semaine mondiale et les mesures possibles pour traiter ce facteur majeur de risque d’accidents mortels. La vitesse contribuant effectivement à près de la moitié des décès liés au trafic routier dans les pays à revenu faible et intermédiaire, dans ceux africains en particulier ».

Elle a assuré que la semaine de Dakar compte également faire une évaluation de la mise en œuvre effective des recommandations de la réunion ministérielle mondiale 2016 de Brasília dans les pays africains, à mi parcours de la Décennie mondiale d’actions. (Soleil)

 

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