Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest : La Banque mondiale réfléchit sur un nouvel agenda de projets

Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (Ppaao/Waapp) sera clôturé dans un an et demi. Mais, déjà, la Banque mondiale réfléchit sur un nouvel agenda de projets qui consolideront les acquis, selon Aifa Fatimata Ndoye Niane, agro-économiste principale à l’institution financière à l’issue de la 9ème mission conjointe d’appui à ce programme.

Dans un an et demi, le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (Ppaao/Waapp) couvrant treize pays de la sous-région sera bouclé. Mais au regard du bilan satisfaisant, la Banque mondiale qui est le bras financier, planche déjà sur un nouvel agenda de projets dont le but sera de consolider les acquis, a indiqué l’agro-économiste principale de la Banque, Aifa Fatimata Ndoye Niane, vendredi, au village de Golam, dans le Diender (à trois kilomètres de Bayakh, région de Thiès) au cours d’une visite à la ferme agricole de d’Adja Seynabou Guèye, bénéficiaire, grâce au Waapp, d’un couple de chèvres Maradi et d’un broyeur fourrager fabriqué par un artisan sénégalais. Cette étape bouclait une tournée de quatre jours de la 9ème mission conjointe d’appui de la Banque mondiale et du gouvernement du Sénégal à la mise en œuvre du Ppaao/Waapp 2.

Dans les cinq régions où elle s’est rendue, la délégation a pu constater l’état d’avancement des chantiers en cours. « Les résultats que nous avons vus sur le terrain sont satisfaisants. La Banque mondiale est satisfaite de la mise en œuvre de ce programme par le gouvernement du Sénégal. Tout succès ouvrant d’autres portes, on est en train de réfléchir sur un nouvel agenda de projets qui va consolider les acquis du Waapp et répondre à d’autres préoccupations du monde rural. Car, on a fait des avancées mais il y a encore des défis énormes qui interpellent le développement de l’agriculture au Sénégal », a-t-elle déclaré.

Durant cette tournée, la mission conjointe a visité le chantier de réhabilitation du réseau d’irrigation, la ferme semencière, les laboratoires équipés, l’unité de compostage et l’unité de triage et de conditionnement de semences du Centre national de recherche agronomique (Cnra) de Bambey, la ferme semencière de Sinthiou Malème à Tambacounda, l’unité de triage et de conditionnement de semences de Kédougou, la ferme semencière de l’Ensa et les infrastructures du futur centre régional d’excellence toujours à l’Ensa.

Elle a rendu visite à l’artisan Ndiack Bâ, fabricant du premier broyeur fourrager au Sénégal sur la base du modèle importé du Niger avant de terminer par la ferme agricole de 1,3 ha d’Adja Seynabou Guèye où poussent manguiers, citronniers, etc., et se côtoient moutons, canards, pintades, poules et surtout deux couples de chèvres rousses de Maradi du Niger.

Petites de taille et réputées prolifique avec des portées de 2 à 3 chevreaux, voire 4 dans certains cas et bonne laitière qui peut donner une bonne production journalière de lait, ces chèvres au nombre de 700 ont été introduites au Sénégal en 2016 par le Ppaao/Waapp dans le volet « Transfert de technologies » où le Sénégal était en retard. (Soleil)

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