Législatives 2017: cette tête de liste qui crie au « putsh organisé »
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a rencontré les plénipotentiaires des 47 listes en compétition pour les élections législatives du 30 juillet prochain. Une occasion pour la CENA de proposer une modification de la Loi L.78 permettant à l’électeur de prendre 5 listes au lieu des 47.
Une proposition qu’a rejetée Me El Hadj Diouf, tête de la liste de la coalition « Leraal ». Il parle même de putsch orchestré par la commission dirigée par Doudou Ndir.
« Cette proposition de la CENA a été rejetée. Sur les 47 présents, 21 ont accepté la proposition. Donc, la proposition de la CENA n’est pas majoritaire. Que les gens ne viennent pas vous dire des contres vérités. Qu’on s’en tienne à la loi et à son respect scrupuleux. Toute autre proposition est une violation de la loi. La CENA n’ose pas aujourd’hui, retenir le choix des 5 bulletins. Elle tremble, elle panique.
Quand, à quelques jours des élections, l’organe chargé de l’organiser tremble, cela me fait peur. Je suis pour qu’on maintienne la loi, le statu quo parce que 6 mois avant les élections, le protocole additionnel de la CEDEAO s’oppose à toute forme de modification de la loi sauf s’il y a consensus, mais il n’y pas de consensus. Il y a une opposition forte de Ndella Madior, de Gadio et autres. Nous sommes 25 et ils sont 21 »