Le ministre dément, le Sénégal n’est pas classé parmi les pays les moins connectés au monde

Le ministère des Postes et des Télécommunications dément dans un communiqué les informations faisant état du recul du Sénégal dans le dernier rapport annuel de l’Union internationale des télécommunications (UIT),portant sur l’Indice de développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Citant ce rapport, l’ASUTIC indique que « dans le classement mondial, le Sénégal dégringole de la 124-e place en 2012 à la 141-e place en 2016. Il était classé à la 132-e place en 2015, un recul de 9 places en une année et de 17 en 4 ans« , rapporte l’agence de presse sénégalaise

Le ministère des Postes et des Télécommunications souligne que les allégations de l’ASUTIC) voulant faire croire que le « Sénégal est parmi les pays les moins connectés au monde » sont « fausses » et ne « contribuent qu’à ternir l’image du Sénégal« ,

Selon le ministère, l’ASUTIC présente les résultats du rapport de l’UIT 2016 et Stratégie Sénégal numérique 2025 « sans en maîtriser les concepts et en ignorant toutes les préoccupations d’usage« .

« L’ASUTIC devrait, tout d’abord, énoncer les précautions et les clés que l’UIT donne aux pages 10 et 11 de son rapport pour une exploitation convenable« , lit-on dans le communiqué.

Il ajoute « la précaution édictée par l’UIT concerne le fait que les données entre 2015 et 2016 ne soient pas directement comparables, à la suite du changement du sous-indice lié aux compétences« .

« Par conséquent, en présentant le classement 2016 sur une nouvelle base de calcul, l’UIT réajuste le classement de 2015 dans lequel le Sénégal occupe la 140eme place’ », renseigne le communiqué.

« Il perd donc une place au niveau mondial en une année avec cependant, une amélioration des indices liés à l’accès, à l’usage et une stagnation de l’indice des compétences« , note le texte.

Par ailleurs, « si on compare les résultats dans le temps, le Sénégal a plutôt gagné 5 places entre 2010 et 2015« , relève-t-il.

S’agissant du document « Sénégal numérique 2025« , les secteurs public et privé nationaux, le milieu académique, ainsi que les associations de consommateurs s’en sont réjouis, les partenaires et investisseurs l’ont encouragé notamment au lendemain de l’atelier national de validation en septembre dernier suivi de l’aval politique en Conseil des ministres.

D’ores et déjà, trois réformes prioritaires ont fait l’objet d’approbation au Conseil des ministres du 30 novembre 2016.

Elles visent essentiellement à « favoriser la baisse des coûts des services de télécommunications pour les utilisateurs finaux, en réduisant d’une part les coûts de déploiement des infrastructures par la mutualisation,informe le texte.

« Ces réformes devraient également permettre à de nouveaux opérateurs de proposer des offres de gros au Sénégal et enfin de baisser la barrière à l’entrée des fournisseurs d’accès à internet dans le marché des télécommunications », informe le communiqué.

Selon lui, « ces mesures ont été prises pour impacter l’Indice de Développement des TIC (IDI), mesuré par l’UIT pour les années à venir, en particulier au niveau de l’accessibilité aux services numériques« .

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