Lassana Faye, Vitesse Arnehem: « Manchester et Aston Villa me voulaient, mais à… »

Lassana Faye. Le nom ne dit peut-être rien aux férus du football au Sénégal, mais quand on tape sur Google, ce sénégalo-hollandais, né à Rotterdam, est une véritable star aux Pays-bas, à seulement 18 ans. 

Latéral gauche (comme son père Almamy qui a joué en 3ème division hollandaise pendant 7 ans), ce joueur a tout pour faire une carrière digne des promesses entretenues depuis la petite catégorie qu’il a commencée à 4 ans et demi.  »   J’ai gravi vite les échelons et on me surclassait sur les grands. A 11 ans, mon père finit par donner la priorité au PSV  Eindhoven et j’y ai connu mes premières sélections en équipe nationale de Hollande dans les différentes catégories, U15, U16 et U17″, explique Lassana Faye via son père le prometteur latéral gauche ne parle que…Hollandais ou anglais.

Son père, Almamy Faye estime que c’est de là que Lassana a connu des problèmes extra-sportifs avec son deuxième club formateur, le PSV. « J’ai tenu à ce qu’on résilie son contrat d’autant que ses dirigeants ne lui faisaient pas passer pro alors qu’il était le seul international du club durant trois ans. Le clash n’a pu être évité et Manchester United, s’étant vite renseigné a invité Lassana à Old Trafford durant un mois où il devait parapher un contrat dans la foulée. Mais ses dirigeants ont envoyé des dossiers compromettants sur lui, ainqui qu’à Aston Villa, comme quoi, c’est une forte tête. C’est ce qui a capoté l’affaire anglaise », explique à Senego le père, toujours remonté.

Il retourne au PSV avec une promesse de signature de contrat pro, mais ce retour s’avéra un échec. Vitesse Arnehem lui tend la perche et il gagne dans la foulée, deux coupes de Hollande d’affilée et la saison suivante (2017-2018), il va passer en équipe première, c’est pourquoi ses vacances sont écourtées au Sénégal.

Regard sur Memphis Depay, le fils de Kluivert et les Lions

Né et grandi à Rotterdam, Lassana Faye s’extasie quand on lui parle de Memphis Depay, passé de Manchester à Lyon: « Là bas, on les surnomme les durs, c’est la banlieue, rien ne s’acquiert facilement. Je l’aime bien , c’est un exemple de réussite chez les jeunes comme nous, mais je n’ai pas de préférence d’un joueur hollandais qui m’impressionne. Kluivert, je l’ai devancé en équipe nationale et il me respecte beaucoup car je me suis bien occupé de lui lors d’une de nos finales de Coupe de la Hollande que j’ai gagnée quatre fois avec le PSV et Vitesse Arnehem », explique Lassana via son père.

Pour ce qui est des Lions, il argumente: « j’ai entendu dire qu’il y a des problèmes en défense, surtout le flanc gauche, mais je n’en suis pas encore là. Le processus de ma naturalisation a été effective ces derniers jours. Je veux lorgner du côté des Olympiques d’abord avant de prétendre gagner une place chez les A. mais je suis ambitieux », dit-il, s’affairant autour de ses sacs avant de rallier l’aéroport pour la Hollande ce mardi.

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