La liberté de la presse est une réalité au Sénégal d’après la Fondation Konrad Adénauer

La liberté de la presse est une réalité au Sénégal d’après la Fondation Konrad Adénauer

La liberté de la presse est une réalité au Sénégal a estimé le représentant résident de la Fondation Konrad Adénauer (FKA), Thomas Volk, parlant d’un pays de ’’référence’’ dans la sous-région où ’’les droits fondamentaux sont respectés’’.

« C’est surtout important pour nous de signaler qu’au Sénégal, la liberté de la presse existe. Les journalistes sont libres de travailler de manière critique et indépendante. Le Sénégal est un modèle dans la sous-région, c’est une démocratie très stable et les droits de l’homme fondamentaux sont existants« , a-t-il déclaré, rapporte l’agence de presse sénégalaise.

Thomas Volk s’exprimait au siège de la FKA à la cérémonie de lancement du nouveau cahier de l’alternance intitulé : ’’Médias au Sénégal entre mutations et contraintes’’.

Cet ouvrage de 300 pages a été réalisé par les étudiants des 43e et 44e promotions du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), en collaboration avec la FKA.

Il s’agit d’un manuel réalisé par des professionnels de l’information et de la communication qui « offre aux lecteurs, un regard panoramique sur l’évolution des médias au Sénégal« , a commenté la représentante du directeur du CESTI, Fatoumata Sonko.

Les 200 premières pages du livre décrivent le paysage médiatique actuel du Sénégal tout en passant en revue ses différentes évolutions tandis que les 100 dernières pages son relatives à l’histoire du CESTI, qui avec ses 50 ans d’existence, reste la ’’meilleure’’ école de journalisme en Afrique francophone.

Les cahiers de l’alternance existent depuis 17 ans. La revue a été lancée en 2000 à la veille de l’alternance, a rappelé, Mamadou Koumé, encadreur au CESTI, ajoutant que cette présente édition est une actualisation d’un annuaire réalisé en 2004 par le CESTI.

’’Les étudiants et les encadreurs du CESTI ont développé un ouvrage multidimensionnel à l’image de l’objet en question » à savoir les médias qui sont ’’indispensables’’ dans une société en perpétuelle évolution, a indiqué selon M. Volks.

« L’information et la communication constituent la base de toute relation humaine, sociale et institutionnelle« , a-t-il fait savoir.

Le représentant résident de la FKA a expliqué que « les médias sont le reflet de ces interactions’’, précisant que « dans la mesure où le monde devient global, mondial et en même temps compliqué, les médias jouent un rôle croissant dans nos sociétés« .

Thomas Volk a par ailleurs estimé que « les médias peuvent ouvrir des sentiers de compréhension, frayer des chemins dans les dédales de l’information plurielle, rendre compte des contenus clairs« .

Pour cela, les acteurs médiatiques doivent avoir un environnement propice à l’exercice libre de leur activité, a-t-il affirmé.

« La liberté est un préalable pour un journalisme professionnel et engagé qui contribue de façon très concrète et très efficace à la prise de conscience citoyenne, au mûrissement de la démocratie et aux comportements démocratiques« , a-t-il indiqué.

M. Volk est d’avis que le Sénégal peut se féliciter d’avoir ’’un paysage médiatique très large, ouvert, diversifié et professionnel’’.

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