La Cosydep salue le début rassurant de l’année scolaire

La Coalition des Organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) salue ‘’un début rassurant’’ de l’année scolaire 2017/2018, insistant sur la nécessité de préserver cette atmosphère d’accalmie.
« L’Ecole sénégalaise bouclera bientôt son premier semestre d’activités qui donne une relative satisfaction », indique cette organisation de la société civile dans un communiqué parvenu à l’APS.
En cela, la COSYDEP tient à saluer particulièrement « le déclenchement du processus des élections de représentativité qui, à terme, offrira une meilleure lisibilité dans le champ syndical ».
« Toutefois, il importe que les dispositions idoines soient bien assurées pour créer les conditions optimales d’organisation dans la transparence et la fiabilité des opérations à tous les niveaux », plaide-t-elle.
Elle salue la décision prise par le président de la République pour la gratuité des pièces d’état civil.
« Au-delà des motivations conjoncturelles, la COSYDEP y perçoit une formidable occasion de corriger enfin cette anomalie inacceptable d’apprenants sans pièces d’état civil. La Coalition appelle à ce que la mesure soit bien effective », lit-on dans le texte.
L’organisation se félicite également du « bon démarrage de l’année scolaire, avec une avancée significative de + Ubbi tey/Jàng tey+ [démarrage effectif des cours dès la rentrée], qui se poursuit dans une atmosphère d’accalmie à résolument préserver ».
« Assurément, cette accalmie doit être entretenue pour garantir une stabilité jusqu’en fin d’année scolaire, condition pour réaliser les ruptures préconisées par les ANEF, rétablir la confiance entre les acteurs et améliorer les performances des apprenants », estime la COSYDEP.
« Toutefois, poursuit la coalition, face à certaines incohérences notées dans la gouvernance du secteur et à divers événements sociaux et politiques, qui sont autant de risques et menaces, les enjeux éducatifs ne devraient pas être hypothéqués. »
En effet, l’organisation déplore le retour en force des classes spéciales (Classes à double flux et Classes multigrades), le traitement, fort préoccupant, réservé à l’affaire Yavuz Selim, les lenteurs dans le traitement des accords Gouvernement/Syndicats, la coïncidence des élections législatives de juillet 2017 avec la période des examens nationaux, etc.
« Au total, avec ces défis en matière d’éducation, de formation et de protection des jeunes et enfants, le Sénégal doit mieux s’approprier les exigences de cette nouvelle ère des Objectifs de développement durable (ODD) qui place la problématique des exclus (estimés à plus de 1 500 000 dans notre pays), au premier rang des priorités », suggère la COSYDEP.
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