Après la tabaski, les vendeurs obligés de vendre leurs moutons à vil prix
Ils sont nombreux, les vendeurs de ruminants à devoir vendre à vil prix ou alors à payer les frais de transport retour des invendus de moutons de la Tabaski 2017 pour espérer rentrer dans leurs fonds. C’est le constat fait dans les différents points de vente de la capitale sénégalaise. Une situation laborieuse mettant le gouvernement au banc des accusés.
Quatre jours après la Fête de Tabaski 2017, les moutons bêlent encore dans différents points de vente de la capitale sénégalaise. Au foirail de Rufisque, Yarakh, Grand Dakar, Liberté 6, les moutons invendus sont visibles, laissant au passage des vendeurs qui ne cachent aucunement leur désolation.
Trouvé sur les allées Liberté 6, peu après le rond-point Jvc, Souleye Sow, venu du département de Podor a, par devers lui, plus de 100 moutons invendus.
«C’est regrettable, cette situation que l’Etat a savamment orchestré.Nous avons beaucoup dépensé pour venir à Dakar. Rien que pour le transport, j’ai dépensé 450 000 FCFA. A cette dépense, l’eau, l’aliment et autres», a-t-il confié.
Poursuivant sa diatribe, il laisse entendre: «Regardez tout le long, il n’y a aucun mouton venu du Mali, de la Mauritanie et du Burkina Faso dans les différents point de vente de la capitale sénégalaise. Leurs moutons ont été tous achetés. Aujourd’hui, nous sommes les seuls à devoir payer les frais, déjà très exorbitants».
C’EST TRISTE DE NE PAS VENDRE,MAIS IL FAUT TROUVER LE JUSTE PRIX POUR QUE CHAQU’UN Y TROUVE SON COMPTE ET EVITER CE MAXIME: EN VOULANT TROP GAGNER ON RISQUE DE TOUT PERDRE.C’EST UN EFFORT QUI DOIT ETRE RECONNU PAR L’ETAT ET DE VOUS VENIR EN AIDE,MAIS IL FAUT PAS TROP POUSSER