Abandon des mutilations génitales féminines : Michaëlle Jean appelle à l’intensification des efforts…

Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour éradiquer la pratique des mutilations génitales féminines dans le monde, a indiqué le quotidien Le Soleil.

La secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, encourage la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin aux mutilations génitales féminines,  « pratiques préjudiciables qui touchent aujourd’hui encore plus de 200 millions de filles et de femmes dans le monde, notamment 92 millions de victimes en Afrique ». Ces propos ont été tenus dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Selon le communiqué, considérant que près de 30 millions de filles sont exposées au risque d’être excisées d’ici la prochaine décennie, la secrétaire générale de la Francophonie exprime sa profonde inquiétude pour la persistance et l’ampleur de ces pratiques qui constituent « une violation majeure des droits fondamentaux des jeunes filles et des femmes ». Elle appelle ainsi au plein respect de leur intégrité physique, sexuelle et psychologique.

Le plaidoyer contre les mutilations génitales féminines fait partie intégrante de la stratégie de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) en faveur de la lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles. C’est pourquoi Michaëlle Jean a salué « les efforts menés dans l’espace francophone tant au niveau législatif qu’à travers des actions portées par des femmes et des hommes ensemble pour interdire, sensibiliser et agir sur les mentalités afin d’aboutir à l’éradication de ces violences innommables que rien ne justifie et qui, au moment même où nous parlons, ont toujours cours. En se fiant au texte, désormais intégrée au Programme de développement durable à l’horizon 2030, feuille de route mondiale, la lutte contre les mutilations génitales féminines constitue un combat dans lequel toutes les parties prenantes doivent renforcer leur contribution. Elle nécessite, selon le document, un engagement ferme et résolu, une vigilance accrue des Etats et des gouvernements, en étroite collaboration avec la société civile, pour mettre fin à ce fléau.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire