Royaume-Uni : Keir Starmer s’inquiète des offensives israéliennes en Cisjordanie

Royaume-Uni : Keir Starmer s’inquiète des offensives israéliennes en Cisjordanie

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé mercredi une profonde inquiétude à propos des actions militaires israéliennes en Cisjordanie. Cette déclaration intervient après le cessez-le-feu établi entre Israël et le Hamas. Cette préoccupation a été évoquée lors de la session des Questions au Premier ministre, suite à une interpellation d’Iqbal Mohamed, un député indépendant.

Mohamed a soulevé la question des tensions dans cette région après le cessez-le-feu, affirmant que les forces israéliennes avaient instauré une surveillance militaire stricte en Cisjordanie. Il a mentionné qu’au moins 10 personnes avaient été tuées selon des rapports, et a interrogé le Premier ministre britannique sur les mesures en cours pour protéger les civils palestiniens.

Starmer a alors répondu en reconnaissant l’intensification des tensions, déclarant : « Je suis profondément préoccupé par la situation en Cisjordanie. Nous en avons déjà discuté à plusieurs reprises. Nos efforts se poursuivent pour tenter de remédier à cette situation. » Ces propos reflètent son souci constant face aux événements en cours.

Des groupes de défense des droits des prisonniers ont signalé mercredi que l’armée israélienne avait arrêté au moins 25 Palestiniens lors de nouveaux raids en Cisjordanie occupée. Parmi eux, se trouvaient d’anciens détenus arrêtés à Hébron, Jénine, Tulkarem et Ramallah, d’après un communiqué conjoint de la Commission des Affaires des Détentions et de la Société des Prisonniers Palestiniens. Les incursions ont été marquées par des interrogatoires de nombreux Palestiniens qui ont ensuite été relâchés.

Ces opérations surviennent alors que l’armée israélienne poursuit une offensive à Jénine, causant la mort de 10 personnes et en blessant 40 autres. Depuis octobre 2023, plus de 14 300 Palestiniens ont été détenus par Israël, indique le rapport publié, y compris ceux qui ont été relâchés postérieurement à leur détention.

Cette information a été traduite de l’anglais par Adama Bamba, telle que lue sur le site de nos collègues d’Anadolu.

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