Les  ex-agents de Air Afrique courent toujours derrière leurs salaires…

Contrairement aux déclarations du premier ministre tenues le 18 mai 2017 à  l’Assemblée  nationale, les  hôtesses et stewards de la défunte compagnie d’air Afrique courent toujours derrière leur solde de tout compte (Stc).

C’est le triste constat d’Horizon sans frontières qui a reçu ce jeudi 20 juillet, la visite d’une délégation du collectif des Ex-agents de la compagnie Air Afrique de la plateforme de Dakar.

« Depuis notre entretien avec cette délégation, toujours digne malgré cette épreuve qui perdure, il ressort qu’en 2005, la loi portant  sur le paiement de ces agents présentée devant l’Assemblée nationale par M. Macky  Sall (alors Premier ministre sous Wade) avait permis le déroulement d’un processus jusqu’ en 2013.

Son accession au pouvoir en 2012, porteuse d’espoir pour toutes les couches victimes d’injustice, semblait être une aubaine pour ces ex agents. Mais depuis, le désespoir semble le mieux partagé, car ces ex travailleurs qui payaient régulièrement de lourds impôts au Sénégal, ne perçoivent que  deux  avances (korité et Tabaski) pour la modeste somme de  300 000  pour toute l’année, soit moins de 30 000 par mois », peut-on lire, entre autres, dans le communiqué parvenu jeudi à Senego.

HSF qui juge cette situation inhumaine, plongeant ces pères et mères de famille dans une précarité extrême, en appelle à la diligence du président de la République qui pour des crises moins longues et plus coûteuses a su trouver des solutions rapides.

« La moitié d’un milliard de francs FCfa seulement soulagerait ce collectif de plus de 40 pères et mères de famille de plus en plus exposés. Pourquoi ?

 Parce que la déclaration du PM  à l’Assemblée a créé plus d’incompréhension et de suspicion qu’elle n’a apporté de solutions.

Ce message laisse clairement entendre que le collectif avait été entièrement indemnisé, alors qu’il n’en est rien. Des proches qui par solidarité venaient en soutien aux ex agents ont lâché du lest, les soupçonnant même d’être cachotiers, occasionnant beaucoup de préjudices  chez ceux que HSF considère aujourd’hui comme des victimes »

C’est pourquoi Boubacar Sèye, le président de l’Organisation Horizon Sans Frontières, demande au président de la République de recevoir urgemment  ces Ex-Agents pour réparer cette injustice sociale.

« Ce ne serait que justice, là où d’autres agents de la même défunte, ont oublié leur galère depuis belle lurette.

Monsieur le Président, s’il vous plait, redonnez à ces pères et mères de famille leur dignité. Nous savons que vous le pouvez ! » 

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