Kenya: l’opposition ne désarme pas, le processus électoral continue

La tension reste vive au Kenya. Cette semaine des affrontements entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre ont fait plusieurs morts. Mais la Nasa ne désarme pas et va continuer à porter ses revendications dans la rue pour faire annuler l’élection du 26 octobre, après le retrait de son chef de file, Raila Odinga. Des violences pourraient de nouveau éclater ce dimanche. Ses partisans ont annoncé un grand rassemblement dans un de ses fiefs à Mombasa.

Le méga-meeting de Mombasa est classé à haut risque alors que le gouvernement a interdit les manifestations dans la principale ville côtière, et que les discours s’enveniment.

Samedi, le ministre de l’Intérieur a accusé la Nasa de vouloir entraîner le pays dans le chaos. « Mais nous ne resterons pas assis à regarder », a mis en garde Fred Matiang’i. Le chef de la police, Joseph Boinnet, a lui aussi promis la plus grande fermeté si un commissariat était attaqué.

De son côté, James Orengo a accusé les deux hommes d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Selon le sénateur d’opposition, ils ont autorisé les tirs à balles réelles, organisé des pillages et engagé des milices.
Avec Rfi

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