Chômage et difficile accès aux officines, les véritables maux des jeunes pharmaciens

Les jeunes pharmaciens sortants de la Faculté de Médecine, d’Odontologie et de Pharmacie ont dénoncé les énormes difficultés qu’ils rencontrent pour s’insérer dans le monde du travail. Lors de leur assemblée générale, en prélude de leur journée de concertation pharmaceutique, ces jeunes ont décrié le chômage des pharmaciens et les difficultés qu’ils rencontrent pour avoir l’autorisation d’ouvrir une officine de pharmacie.

Trouvé un travail devient difficile pour ces jeunes diplômés en pharmacie. Selon le président de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal (Ujps), « pratiquement, deux tiers des pharmaciens qui sortent de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’odontologie, ne parviennent pas à s’insérer facilement ». « En plus, ils ne bénéficient pas d’une protection parce que l’ordre des pharmaciens du Sénégal leur refuse ce droit sous prétexte que même quelqu’un qui travaille qui n’a pas un contrat de travail en bonne et due forme n’a pas le droit de s’inscrire au niveau de cette corporation », révèle t-il. Avant d’accuser l’ordre des pharmaciens du Sénégal de violer les textes de leur corporation.

Le difficile accès aux officines a aussi été soulevé lors de cette rencontre. Selon M. Mané, « il est de plus en plus pour un jeune pharmacien qui n’a pas beaucoup d’années d’expérience d’obtenir une autorisation d’ouverture d’une officine de pharmacie ». Et la raison avance t-il, c’est que le ministère de la Santé et de l’action social a changé les critères d’attributions en 2007, or avec la loi 1954, il suffisait seulement de respecter les critères de population et de distance pour ouvrir une officine.

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