Accordons à nos institutions le même respect que celui donné à nos confréries…Par Cheikh TRAORÉ*

Mes chers compatriotes, je ne pourrais en aucun cas cautionner l’offense au chef de l’État.C’est inacceptable.

Accordons à nos institutions le même respect que celui donné à nos confréries, et le Sénégal sera cent pour cent béni.

Un bras de fer citoyens/pouvoir n’est pas un avantage dans un pays sous développé qui aspire à l’émergence. 

Ce nouveau scénario (insultes) à de quoi dresser nos cheveux sur la tête. 

Au soir des élections de 2012, les Sénégalais se sont exprimés pour élire un président et le choix final s’est porté sur la personne de Macky Sall. Cette élection l’a érigé au rang de Président de la République et, conséquemment, d’institution.

N’est-il pas  vrai que la règle, dans tout vote démocratique, est que  la majorité l’emporte toujours?

La démocratie n’est-elle pas le respect de la volonté populaire?  Si oui, alors,mes chers compatriotes, respectons ce choix. 

La démocratie n’est-elle pas aussi la liberté d’expression ? Bien-sûr que oui.  Mais ne poussons pas le bouchon trop loin.

Maintenant, si quelqu’un,n’est pas d’accord avec les orientations  politiques de ce Président, il peut travailler à faire élire une personne qui répond le mieux à sa vision.

La vitalité de notre démocratie a toujours été la racine de notre stabilité. Nous échappons, pour le moment, à des crises politiques sévères pour ne pas dire guerre civile comme c’est le cas, malheureusement, dans  plusieurs pays d’Afrique.

Le contexte est certes toujours tendu à la veille de chaque élection au Sénégal, mais force est de constater qu’au lendemain de chaque vote, chacun vaque à ses occupations et que quelques jours après,on tourne la page.

C’est ça en réalité le Sénégal. 

C’est ça en réalité ce que nous vivons. C’est ça en réalité notre histoire.

Mes chers compatriotes,ne gâchons pas ce bonheur, cette sérénité. Maintenons ce cap pour que notre Cher pays puisse continuer à porter le flambeau de la respectabilité et du respect qui lui est donné.

Mes chers compatriotes, comment peut-on être sûr que nous resterons respectés aussi longtemps si nous, Sénégalais de l’intérieur et de la diaspora, passons tout notre temps à insulter nos institutions au vue et au su de tout le monde ? 

Le plus grave et qui fait l’actualité, insulter celui à qui la majorité des Sénégalais a librement choisi: le président de la République. On risque vraiment de se laisser prendre sans vert. Dieu nous en préserve.

Tout le monde sait comment manger mais comment manger avec les bonnes manières peu de personnes le  savent. 

Ceci pour dire, puisque nous avons la chance de ne pas être dans le pays du dictateur ALADINE ou du crocodile de Botsuwana, on peut servir ses vérités sans injures, sans offense, sans saleté dans les propos mais, s’exprimer avec élégance avec diplomatie pour être en phase avec notre démocratie avec notre civilisation avec la téranga senegalaise. 

*Ldr/Yeesal 

Manko yeesal  Sénégal

Traoremonom@gmail.com

3 COMMENTAIRES
  • MOUSSAKA

    tu es fou ou KOI

  • babamadou

    tant qu’il n’y aura pas une opposition républicaine,et des oppossants républicains, ton voeu restera une utopie.

  • seuleukh

    Pour autant qu’il y aurait confusion entre « PRESIDENT DE L APR » ET « PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL » de telles situations de confrontations politiques et politiciennes demeureront. LA LOI NE PEUT ETRE AU SERVICE D UN GROUPE OU ASSOCIATION PRIVEE (Le Parti Politique, ou la coalition d’intérêts politiciens)ET ETRE UTILISEE POUR ABATTRE OU DETRUIRE SES ADVERSAIRES POLITIQUES; IL FAUT QUE LA FONCTION DE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SOIT INCOMPATIBLE AVEC LA FONCTION DE CHEF D UN GROUPE POLITIQUE OU D UNE COALITION POLITICIENNE. Là à ce moment le délit d’offense au chef de l’Etat aurait tout son sens, parce que au dessus de toutes les Institutions de la République.

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