Plus de 1300 cas d’hémophilies ne sont pas traités au Sénégal

L’Hémophilie est une maladie hémorragique  héréditaire très peu connue par la population. Ce mardin lors de la cérémonie d’ouverture du 2 ème sommet africain sur l’hémophilie et les autres maladies hémorragiques héréditaires, le Directeur du Centre national de transfusion sanguine, Saliou Diop, a révélé que sur les 1500 cas d’hémophiles décelés au Sénégal, seuls 200 personnes suivent le traitement. 

Le ministère de la Santé et de l’action sociale, à travers le Centre national de transfusion sanguine, l’association sénégalaise de l’hémophilie en collaboration avec la Fédération mondiale de l’hémophilie (Fmh), a organisé ce mardi, le 2ème sommet africain sur l’hémophilie et les autres maladies hémorragiques héréditaires.

L’objectif de ce sommet, c’est de montrer aux pays représentés, comment on peut diagnostiquer cette maladie pour une bonne prise en charge des malades.

En Afrique, cette maladie est mal connue par la population, c’est ce qui explique le faible taux d’identification des malades souffrant de l’hémophilie. Selon le directeur du Cnts, Saliou Diop, au Sénégal, 1500 cas d’hémophiles sont notés mais parmi eux, seuls 200 patients sont identifiés et les laboratoires pour diagnostiquer cette maladie sont très peu réduits.

Le traitement de l’hémophilie est assez coûteux selon l’hématologue, Dr Saliou Diop, celui-ci est estimé à environ 3 millions par an pour chaque patient. Et dans les pays sous développés, ces traitements n’existent pas et ne sont pas toujours achetés par les gouvernements.

Au Sénégal, les besoins en unité de facteur sont estimés à 3 millions alors qu’ils ne reçoivent que 1,5 million de la part de la Fédération mondiale de l’hémophilie et ces facteurs ne sont pas disponible dans les pharmacies.

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