Ibrahima Bakhoum: « Comment engager le combat contre Macky en restant au Qatar et en prison…? »

La validation ou l’invalidation des candidatures de Karim Wade (Pds) et de Khalifa Sall (Taxawu Sénégal) dont les partisans sont en plein dans la quête de signatures pour 2019, suscitent toujours débat dans le landernau politique. Pour le journaliste-formateur, Ibrahima Bakhoum, ce mercredi, dans un entretien avec Senego, imposer le rapport de force au pouvoir, à l’instar de l’opposant Wade et alliés, sous Diouf et Senghor, semble être l’unique voie de salut pour se tirer d’affaire...

«Il y aura un rapport de force qu’il va falloir imposer au pouvoir si Karim Meissa Wade et Khalifa Sall veulent se présenter à la prochaine Présidentielle. Mais, on ne peut pas rester au Qatar et également être en prison en disant que je ne peux rien faire on m’a envoyé en prison, mais il faut aller sur le terrain», estime M. Bakhoum. Qui prédit que le pouvoir pourrait accélérer de façon à invalider ou à rendre impossible la candidature de Khalifa Sall. Même si pour celle de Karim Wade, les libéraux promettent le chaos au cas où….

Et le journaliste-formateur de rappeler les luttes démocratiques d’opposants sénégalais sous le régime socialiste.
«Si Mamadou Diop Decroix, Landing Savané, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Abdoulaye Wade, mais surtout le dernier, sans négliger aucunement les premiers, avaient baissé les bras, sous Senghor, sous Diouf, aujourd’hui, la démocratie n’en serait pas là. Ces acquis démocratiques sont le fruit de luttes énormes qui ont nécessité des sacrifices. D’autres se sont sacrifiés, certains sont blessés, d’autres tués. Il y en a qui ont perdu leur profession, leur projet de carrière , leur entreprise, d’autres encore sont enrôlés dans l’Armée contre leur gré… Tout ça, c’est des étapes de la lutte démocratique…»

Toutes choses qui font dire à l’analyste politique que les partisans de Karim Meissa Wade et Khalifa Sall doivent «continuer le combat ou engager le combat comme l’ont déjà fait d’autres, il y a des décennies, et qui ont continué encore à le faire. Macky Sall lui-même, qui veut faire la même chose que les autres, n’aurait peut pas été président s’il s’était dit, c’est bien qu’on m’a renvoyé, je me tais, je vais quelque part me cacher…»

En dernière instance, Ibrahima Bakhoum de pousser un coup de gueule: «c’est injuste d’utiliser des lois, parce que simplement vous êtes au pouvoir, de décider vous-même les conditions du jeu…Vous êtes le maître du jeu, vous dessinez le terrain à votre convenance, vous choisissez les arbitres, ensuite vous dites que les règles du jeu les voici tout en étant au pouvoir soit même, c’est inacceptable…»

7 COMMENTAIRES
  • Demba Diong

    Je valide,À Madagascar le président démissionne 2 mois avant les élections.

  • commandos invisible

    C’est ç a ton point de vue merci Bakhoum un autre journaliste fera un autre point de vue

  • Rafna

    N’importe quoi

  • fd

    Daguaye fènne

  • Dieme

    Merci maître bonne analyse

  • Camus

    Bakhoum connu avant pour sa pondération est devenu un journaliste opposant. Donc ces analyses ne sont plus neutres. Il ne mérite plus qu on lui tende le micro.

  • le citoyen

    Arrêtez de prendre les Sénégalais pour des dupes. L’un est en prison et l’autre au Qatar et on sait pourquoi . Le combat est bien sur le terrain et non ailleurs. Le Sénégal n’ira jamais dans. Le chao et ceux qui ont ou qui auront un tel comportement sont irresponsabilites et les Sénégalais se dresseront contre.

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