Elevage : Les techniciens se formalisent dans « Antes »

Ce week-end a été mis à profit par les membres de l’Association nationale des techniciens de l’élevage (Antes) pour tenir une assemblée générale, afin de mieux s’organiser et assainir le secteur. Cette rencontre a réuni les agents techniques d’élevage, les ingénieurs de travaux techniques d’élevage, les zootechniciens…

Ordre du jour

Les difficultés auxquelles sont confrontés les techniciens, à savoir agents techniques d’élevage, ingénieurs des travaux d’élevage, Zootechniciens et les licenciés en productions animales (Lpa) ont été passées au peigne fin, ce week-end. Le Secrétaire général du ministère est au fait des difficultés matérielles des agents (motos, voitures des inspecteurs départementaux et régionaux).

De l’informel au formel

Pour El Hadji Malick Ndiaye nommé, sans vote, à la tête de ladite association, « ces difficultés, nous les vivons chaque jour, mais nous n’allons pas baisser les bras. C’est .pourquoi, cette association, un groupe WhatsApp à l’origine, va prendre les devants, travailler pour l’émergence de nouveaux types d’agents techniques d’élevage ». Et de préciser : « Nous attendons de l’Etat la reconnaissance de la valeur des agents, la participation à la foire de l’agriculture de Paris, aux (CDD) et (CLD), à la prise de parole lors de la journée de l’élevage ou toute autre manifestation de l’élevage, un soutien matériel pour l’Antes ».

Engagement étatique

Secrétaire général du ministère de l’Elevage et des productions animales, Dr Mamadou Ousseynou Sakho déclare : « La plupart de vos travaux s’effectue dans le monde rural et comme on le dit dans ce milieu, la quasi-totalité plus de 47% des exploitations s’occupent de près ou de loin de l’élevage. Et ils interviennent beaucoup au niveau des exploitations dans des conditions extrêmement difficiles. Nous le savons parce que vous êtes quelque part où toutes les conditions ne sont pas réunies. D’autant plus qu’en un temps record, il y a eu beaucoup de recrutements et il y a un certain nombre de contraintes repérées. Ils sont très conscients des différentes missions qui les attendent. Et pour cela, il leur faut des moyens pour le faire. Et ces moyens, le ministre est en train de voir par quels voies et moyens les réunir de manière durable et définitive. C’est pourquoi, je leur ai parlé de cette préoccupation et de l’initiative du ministre visant à élaborer un programme national de développement intégré de  l’élevage. Annuellement, un budget est là mais n’est pas suffisant pour prendre en charge l’ensemble des préoccupations. »

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