Décès de l’élève sous-officier Abdoul Kader Johnson : La police parle d’une mort naturelle

Une mort naturelle, à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique. Ainsi explique-t-on le décès de l’élève sous-officier Abdoul Kader Johnson. Dans un communiqué publié ce mercredi, la police nationale écarte toute implication de sa part. 

Dans sa version parue ce mercredi,  le Bureau des relations publiques de la police nationale déclare que « l’élève sous-officier Johnson, définitivement admis au concours de recrutement direct des élèves sous-officiers de police session 2019, fut incorporé le mardi 20 avril 2021 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente pour débuter sa formation initiale avec la 46ème promotion. (…). Arrivé à ladite école, il a suivi avec tous ses camarades toutes les procédures d’enregistrement avant d’intégrer le rassemblement organisé par le personnel d’encadrement. C’est à la suite du briefing et après le repas, qu’il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs et fut mis à la disposition de l’infirmerie pour observation ».

Le Bureau des relations publiques de la police nationale de préciser qu« Abdoul Kader Johnson resta à l’infirmerie jusqu’au vendredi 23 avril, avant d’être évacué à l’hôpital Principal de Dakar où il décéda le 24 avril 2021 à 00h 44mn ».  

A l’hôpital Principal de Dakar, une autopsie a été faite sur le corps du défunt pensionnaire de l’UGB, qui a fini par révéler une mort, selon la police. « Des conclusions du médecin légiste, il ressort : ‘’une mort naturelle, à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique ».

3 COMMENTAIRES
  • goor

    Certes c est dure mais il faut savoir se remettre à dieu et de ne pas se ridiculiser car cela n honnore pas le diambar

  • Malick Diallo

    la dec laration de son pere ne confirme pas ça ou se trouve la veritè Dieu seule sait dans ce pays ya trop de mensonges ces vraiment domage

  • Hélène Fall

    Pourquoi ne pas l avoir évacuer sur le champ ou le lendemain sachant que l infirmerie n est pas doté d appareils pour les examens afain de diagnostiquer de quoi il souffre.

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