Yaya Jammeh s’en va comme Obama

Il serait affreux de vouloir comparer les deux présidents pour beaucoup d’observateurs ou de simples citoyens du monde. Hier le 20 janvier a été une date mémorable pour ces deux peuples, anciennes colonies anglaises distanciées par des milliers de kilomètres.

La distance qui sépare ces deux pays est l’océan atlantique, une différence de taille entre ces deux hommes. Un écart qui ne saurait être relevé dans cette comparaison, juste un petit commentaire feutré au portrait croisé.

Yaya Jammeh s’en va comme il est venu sans gloire, ni titre, affirme Jean Baptiste Placard dans sa chronique de ce samedi à La Rfi. 22 longues années comme son nom kilométrique l’indique, son excellence Cheikh Professeur Alhaji Docteur Yahya Abdoul-Aziz Jemus Junkung Jammeh Nasirul Deen Babili Mansa. Un bilan marqué par la torture, l’impunité et une gestion baroque et imprévisible des affaires publiques.  Sur l’Indice de développement humain (IDH), la Gambie occupe le 165e rang sur les 187 pays enregistrés en 2012.

A ce jour, des dizaines d’opposants,  journalistes ou officiers de l’armée sont disparus comme Solo Sendeng, opposant politique disparu il y a 6 mois, même sort en 2006 pour le journaliste gambien Chief Ebrima Manneh  et en 2004 l’assassinat du correspondant de l’AFP Deyda Hydara, ou le lieutenant-colonel Seedy Joof.

Pour Obama qui a passé 8 ans à la tête des Usa, plusieurs se disent insatisfaits de ses années dans le bureau oval, mais sa côte de popularité n’a jamais été aussi forte qu’en ce moment. Qu’on l’aime ou pas, on ne peut nier son charisme, son talent d’orateur et le souffle nouveau qu’il a apporté sur la manière de faire de la politique.

L’Obamacare  a été l’une des réformes phares, une assurance maladie pour tous. Elle permet aux démunis et aux riches de pouvoir se soigner correctement peu importe leur salaire. La reprise des relations avec Cuba et l’Iran qui a été un succès diplomatique avec la réouverture officielle des deux ambassades à la Havane et à New York.

Sur le plan économique, le taux de chômage qui était à 10 % en 2009 est aujourd’hui descendu à 5 %. Plus de 14 millions d’emplois ont pu être créés

2 COMMENTAIRES
  • ch.s

    Non c’est pas comparable. ..

  • dousa

    merci c yalla ak yaly

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