Vélingara : la pose de pierre de la mosquée tourne à l’Intifada, le commandant de la gendarmerie blessé

Dans le village de Sinthiang Saby, situé dans le département de Vélingara, la construction d’une mosquée divise les familles Aïdara et Sylla. La cérémonie de pose de la première pierre au lieu de culte, s’est transformée en un champ de bataille malgré la présence des forces de l’ordre. L’Imam Dougou Sylla et dix sept (17) autres personnes ont été arrêtés et déférés au parquet de Kolda.

C’est la deuxième fois que la cérémonie de pose de la première pierre du lieu de culte de la famille Aïdara se termine par de vives échauffourées. Cette année malgré la forte escorte des forces de la gendarmerie, la famille Aïdara et Tidjane n’ont pas pu démarrer la construction de l’édifice. Car la famille Sylla et ses partisans avaient occupé les lieux sous la houlette de l’imam Douga Sylla avant l’arrivée des forces de l’ordre.

Ces derniers s’opposent à l’implantation de la mosquée parce qu’ils estiment que la famille Aïdara ne peut pas construire une mosquée à une vingtaine de mètres de celle qu’elle ont déjà construite avec une valeur de trente (30) millions F CFA. Toutefois, ils se disent prêts à aller en prison, mais ils n’accepteront jamais la cohabitation des deux (2) mosquées distantes seulement de vingt (20) mètres.

Du coté de la famille Aïdara, ils disent respecter la volonté de la population en construisant à coté du lieu de culte des Salafistes. La population de ce village avait  décidé de démolir l’ancien édifice devenu petite pour construire une autre au même endroit. Mais juste après la démolition, les Salafistes ont eu un bailleur résidant en Gambie qui a financé la construction du mosquée à hauteur de trente (30) millions FCfa.

Malgré les tentatives de négociations, la cérémonie de pose de la première pierre a abouti  a des hostilités. La violence était telle que le commandant de la brigade de gendarmerie de Vélingara a été blessé et l’Imam Douga Sylla et dix sept (17) autres personnes ont été arrêtés par la gendarmerie, déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt, informe le journal l’As.

1 COMMENTAIRE
  • bellemi

    En tout cas, si les Aïdara et leurs suiveurs se disent musulmans, ils doivent savoir qu’ils ne devrait pas soulever la fitna ! Or construire un lieu de prière à quelques mètres d’un lieu déjà existant, c’est de la fitna atroce !
    Ce genred’incidents montrent que certaines personnes et certains groupes se disent musulmans mais n’en connaissent pas les règles ou choisissent de les bafouer ……….
    D’autre part, lorsqu’il ya confrontation, pourquoi arrêter un seul groupe et laisser l’autre partie en liberté ????
    Dokhal lène deugueu tè bayyi fimisteu !!!!

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