Un syndicat d’éleveurs exige la dissolution de la SOGAS

La circulation sur le marché de la viande d’âne a irrité plus d’un. Le syndicat des éleveurs de la nouvelle génération, affilié à la Csa, dans une rencontre dans le parc aux gros ruminants est monté au créneau pour exiger la liquidation de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) qui a failli à sa mission de contrôle et de veille sur la viande. Par ailleurs, le syndicat a préconisé des pistes de solutions pour l’émergence du secteur de l’élevage plombé par l’absence de formation des acteurs, le coût élevé du prix de l’aliment de bétail, entre autres préoccupations, peut-on lire sur SudOnLine.

La circulation sur le marché de la viande d’âne a irrité plus d’un. Le syndicat des éleveurs de la nouvelle génération, affilié à la Csa, dans une rencontre dans le parc aux gros ruminants est monté au créneau pour exiger la liquidation de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) qui a failli à sa mission de contrôle et de veille sur la viande.

Par ailleurs, le syndicat a préconisé des pistes de solutions pour l’émergence du secteur de l’élevage plombé par l’absence de formation des acteurs, le coût élevé du prix de l’aliment de bétail, entre autres préoccupations.

«Nous sommes des nomades, il faut une adaptation du système éducatif au milieu pastoral par le biais d’écoles maternelles adaptées au milieu et d’écoles mobiles à cause des mouvements des éleveurs et également l’alphabétisation des adultes dans les langues nationales pour les permettre de gérer leurs affaires dans leur propre langue», a plaidé pour les éleveurs Mamadou Diouf de la Csa. Sur le prix de l’aliment de bétail, les éleveurs veulent une normalisation. «Les usines fabriquant l’aliment de bétail sont implantées en zone urbaine. L’aliment devient rare pour certains et nous demandons à l’Etat du Sénégal de créer les conditions pour rapprocher les usines des villages pour éviter les problèmes liés au transport. Nous voulons que le prix de l’aliment soit homologué», a lancé le secrétaire général du SENG.

Par ailleurs, les éleveurs soutiennent que l’Etat doit renouer avec la campagne vaccinale de masse pour un meilleur suivi de la santé animale dans tout le pays pour renforcer le processus. Les éleveurs estiment qu’il est inadmissible que ce programme soit exécuté par le privé alors qu’il relève de la responsabilité régalienne de l’Etat. L’accès à l’eau pour le cheptel est une des préoccupations des éleveurs qui demandent avec le processus de facilitation de l’accès à l’eau, d’ouvrir les vallées fossiles pour une meilleure irrigation de la zone sylvo-pastorale.

 

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