Tambacounda, Kédougou, Kolda et Sédhiou : 80 collectivités locales ciblées pour la diffusion à grande échelle du fonio

Près d’une quarantaine de membres de 36 organisations de producteurs de fonio de la région de Tambacounda, futurs bénéficiaires de machines à décortiquer le fonio, ont été formés pour mieux gérer leur outil.

Le projet de diffusion à grande échelle d’une durée de trois ans a été financé à hauteur de 300 millions de FCfa par le projet sous-régional Waapp, par l’intermédiaire du Fnraa. Ce projet vise à contribuer au développement de la culture et de la consommation du fonio au Sénégal.

Le projet de diffusion à grande échelle d’une durée de trois ans a été financé à hauteur de 300 millions de FCfa par le projet sous-régional Waapp, par l’intermédiaire du Fnraa. Il sera déroulé dans 80 collectivités locales des quatre régions que sont Tambacounda, Kédougou, Kolda et Sédhiou, des zones traditionnelles de production de cette céréale, a dit Mamadou Diouf, coordonnateur opérationnel du projet.

La pénibilité du travail manuel de transformation est un des principaux obstacles à la promotion du fonio, a-t-il relevé. Un premier lot de 40 machines a été présenté le 28 mai 2016 à Kolda sur les 80 prévues.

L’identification des 80 localités bénéficiaires a été faite par l’Ancar en fonction des niveaux de production de fonio, de la présence d’une organisation ou d’un groupement, d’infrastructures socio-économiques, de la taille de la population et de la capacité à polariser d’autres localités. Ces organisations doivent disposer d’un compte contenant 10% de la valeur d’une décortiqueuse de fonio qui coûte 1.350.000 de FCfa.

La région de Tambacounda s’est vue affecter 9 machines, dont la moitié a été déjà livrée. Cette formation regroupe aussi bien les producteurs qui ont reçu leur machine que les autres qui n’en disposent pas encore.

« Nous voulons que la machine soit le début d’une entreprise rurale », a dit M. Diouf, relevant qu’une enquête a été menée dans les localités bénéficiaires pour établir la monographie de l’économie locale avant l’arrivée de la machine.

Diakité Kaba Production (Dkp), société de l’inventeur, souhaite qu’à terme la machine soit produite à Kolda, en raison de sa proximité avec des zones traditionnelles de culture et des pays voisins comme la Guinée et la Gambie. (Soleil)

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