Revue de presse du 21/8/2015 : Obsèques et affaires judiciaires font l’essentiel du menu des quotidiens

Le dernier hommage rendu au musicien percussionniste Doudou Ndiaye Rose et le verdict rendu par la Cour suprême sur l’affaire Karim Wade ont fait les titres des quotidiens, vendredi.

Décédé mercredi, à l’âge de 85 ans, le percussionniste de renommée internationale a été inhumé jeudi, à Dakar.

Le Soleil se montre admiratif du parcours de cet artiste « parti sans tambour ni trompette », qui « laisse derrière lui une famille inconsolable, des amis éplorés et des milliers de Sénégalais tristes ».

« Ils étaient tous là : des autorités gouvernementales, coutumières et religieuses, des acteurs culturels et du monde socioéconomique, tout comme les simples quidams [venus] dire adieu à l’un des plus grands ambassadeurs de la culture sénégalaise que fut Doudou Ndiaye Rose », poursuit Le Soleil.

« Les vraies orphelines », titre Grand Place, en faisant allusion aux majorettes du lycée Lamine-Guèye de Dakar. Ce journal s’entretient avec le professeur d’éducation physique et sportive Yama Diémé Diédhiou, la responsable de la chorégraphie des majorettes de ce lycée.

Ces majorettes participaient au défilé du 4-Avril, la Fête nationale, à Dakar, avec l’accompagnement du percussionniste.

« Je sens le vide qu’il a laissé autour de moi. (…) On travaillait très dur pour que nos majorettes puissent assurer une belle prestation pendant le défilé », se souvient Mme Diédhiou. Elle rappelle avoir travaillé à cela pendant 30 ans avec cet artiste à « la baguette magique », qui « incitait les jeunes filles à se surpasser pour maîtriser… »

D’autres quotidiens réservent leur manchette au verdict rendu par la Cour suprême, qui confirme le verdict rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), concernant Karim Wade et ses coprévenus.

Le 23 mars dernier, la CREI a condamné l’ancien ministre à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA pour enrichissement illicite.

Le même jour, ses coprévenus, Ibrahima Khalil Bourgi,

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