Retrouvailles Macky-Pds: « Si Macky Sall n’avait pas mis la pédale douce sur certains dossiers, beaucoup de responsables du Pds allaient… »

L’appel au Dialogue du président de la République a commencé à porter ses fruits. Souleymane Ndéné Ndiaye a rejoint le camps présidentiel. Depuis l’annonce du chef de l’Etat, de sa volonté de voir ses anciens amis, de le rejoindre dans la mouvance présidentielle, Mouhamed Samb, ne cesse de s’atteler à cette tâche. Il se donne corps et âme pour, qu’enfin, la famille libérale se retrouve. En conférence de presse, hier, à Yoff, le secrétaire général du Cadre de concertation libéral de confier ne pas lâcher du lest ce combat qui lui tient vraiment à cœur.

« Cette conférence de presse est une première, après la visite du président Macky Sall, chez Samuel Sarr, lorsqu’il appelait l’ensemble de ses frères libéraux à le soutenir« , précise le Sg du cadre de concertation libéral. Non sans rappeler avoir connu l’actuel chef de l’Etat depuis 1999. « En 2000, lorsque nous avons remporté les élections avec le président Abdoulaye Wade, ce dernier m’avait fait appeler, dans son bureau, pour me demander de soutenir Macky Sall qui, à l’époque, était un simple militant. Depuis lors, je n’ai pas cessé de le soutenir, de l’encourager« , confie-t-il.

L’ancien président des jeunesses « wadiste » semble préoccupé de la tournure qu’a pris la « dislocation » de la famille libérale. Raison pour laquelle il veut entamer le dialogue, dès son retour de Paris, la semaine prochaine, afin que les frères libéraux se retrouvent.

« Nous n’avons jamais vu des libéraux s’entre-déchirer, jusqu’à s’entre-tuer. L’Apr est née des flambeaux du Parti démocratique sénégalais( Pds). Nous devons tous reconnaître que Macky Sall est un libéral pur et dur« , renchérit-il.

Devenu collaborateur de Macky Sall, depuis qu’ils se sont croisés, Mouhamed Samb de confier que si Me Abdoulaye Wade et Macky Sall ne s’entendent plus, « c’est parce que tout simplement, au moment où le président Macky Sall se battait pour consolider les acquis démocratiques, et promouvoir les réalisations de l’alternance, certaines brebis galeuses ont voulu le mettre en mal avec le président Abdoulaye Wade. Par la suite, il a été chassé du Pds, on lui a retiré son passeport diplomatique. Ce fut très dure« , regrette-t-il.

Le libéral est d’avis que quiconque aura détourné les deniers publics, doit aller devant les juridictions compétentes, rejoignant ainsi la politique de transparence prônée par le président Macky Sall. « Je vais voir sept (7) responsables libéraux« , a-t-il déclaré avant d’énumérer: Cheikh Tidaine Sy, Madické Niang, Abdoulaye Faye, Pape Samba Mboup, Samuel Sarr, entre autres libéraux, y compris Idrissa Seck, pour leur dire que s’ils veulent que le Pds soit, plus de 50 ans, au pouvoir, comme soutenu par Abdoulaye Wade, il faut qu’ils se soutiennent.

Et pour ce faire, il considère qu’il faut soutenir Macky Sall, qui est à la tête du pays: « on ne doit pas le combattre. Si Macky Sall n’avait pas mis la pédale douce sur certains dossiers, tous les responsables du Pds, en majeure partie, allaient croupir en prison. Il ne l’a pas fait. Je n’ai jamais fréquenté Karim Wade, je ne me suis jamais rendu dans son bureau, néanmoins je me suis rendu, sept (7) fois en prison pour le voir. Et je fais partie de ceux qui ont plaidé pour sa cause. »

Déterminé à poursuivre son combat, afin que la « famille libérale » se retrouve, Mouhamed Samb est convaincu que Macky Sall est en train de mettre le Sénégal sur les « rampes de l’émergence ». Selon lui, on ne peut juger un président au bout de 3, 4, voire cinq (5) années de magistère.

« Vous savez pourquoi Macky Sall rencontre des difficultés, parce que les habitudes anciennes, il les a tous dégommées. Il est en train de suivre un nouveau chemin, je lui demande de faire preuve de compréhension, de sérénité, envers ses frères libéraux« , conseil-t-il avant de confier avoir adressé un courrier au Pape du Sopi qui lui sera remis, plus tard, vendredi, ou lundi prochain. Contenu qui sera transmis à la presse.

2 COMMENTAIRES
  • DEUG

    QUAND ON DIRIGE UN PAYS IL NE DOIT PAS Y AVOIR DE PEDALES. UNE SEULE PEDALE DOIT TE GUIDER LA JUSTICE, LES LOIS ET REGLEMENTS CAR C EST CELA TON SERMENT.
    UN PRESIDENT NE DOIT PAS ETRE AU DESSUS DE LOIS POUR METTRE DES PEDALES.

  • lune

    DEUG : je ne suis pas d’accord il y’a des pedales ou plus familièrement ( P D ) et il y’a de grands politiciens on n’est pas sûr de leurs situations , tient prend le ( pds ) le prochain SG enlèvera le S certainement
    Je viens de dire une grosse connerie comme d’hab .

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