Remontrance contre les violences faites aux femmes handicapées

Le comité des femmes de la Fédération des associations de personnes handicapées dit avoir participé à la célébration de l’édition 2017 de la Journée internationale dédiée à la gent féminine dans le but de conduire « un plaidoyer pour lutter contre les violences » subies par cette catégorie de la population considérée comme doublement vulnérable.

« Les femmes handicapées sont doublement vulnérables mais nous sommes organisées et nous sommes en train de nous battre pour l’atteinte » de nos objectifs, a déclaré, rapporte l’agence de presse sénégalaise, la présidente du comité des femmes de la Fédération des associations de personnes handicapées, Ndèye Daga Guèye.

Mme Guèye participait à un panel sur le thème des « violences faites aux filles et aux femmes handicapées« , dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

« La carte d’égalité des chances est en train d’être distribué. C’est un acquis que nous avons déjà, mais c’est un seul décret qui instaure la carte d’égalité des chances, nous sommes en train de mener le combat pour que les autres décrets puissent sortir« , a-t-elle ajouté.

Fama Diop, vice-présidente de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, fait pour sa part remarquer que des femmes handicapées continuent de tendre la main dans la rue, jugeant « écœurant pour une personne de tendre la main à plus forte raison une femme« .

« L’appel que je lance aujourd’hui est qu’il faut donner à ces dernières les mêmes chances parce que nous sommes dans un monde inclusif. Donc, on doit les prendre en compte afin qu’elles aient accès à l’éducation, à la santé, aux ressources financières leur permettant » de s’autonomiser, a-t-elle fait valoir.

La carte d’égalité des chances « fait partie de notre plus grand combat. On est à la phase production, on a commencé la distribution avec plus de 20 mille personnes actuellement. Mais nous voulons disposer de tous les avantages que nous offre la carte« , a-t-elle indiqué.

Maintenant, « il faut que les autres décrets soient signés. Il en reste neuf. Nous disposons des mêmes droits que les autres. Il faut que le président de la République prévoit l’équité pour satisfaire les droits et devoirs » de toutes les catégories de la population, a insisté Fama Diop.

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